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Bolivie: Tentatives pour révoquer le président Morales
Prensa Latina(PL), 23 février 2016
traduction Françoise Lopez
La Paz - Le vice-président bolivien Álvaro García Linera a alerté hier sur les tentatives de la droite pour déstabiliser le pays et demander un nouveau processus de révocation du président Evo Morales.
L'opposition cherche à semer la peur et éviter que soit prise en compte la volonté des personnes qui résident dans des zones périphériques et rurales, a assuré le vice-chef de l'Etat lors d'une conférence de presse dans la capitale, informe PL.
Il a dénoncé le fait que des secteurs de droite commencent à demander une sortie du Gouvernement de Morales qui a été élu pour la première fois en 2006 avec 54% des suffrages et 2 ans plus tard, a surmonté un referendum révocatoire avec 67% de soutien.
Il a évoqué en particulier les déclarations du journal El Deber dans le département oriental de Santa Cruz et de l'opposant Manfred Reyes Villas - qui a fui la justice bolivienne aux Etats-Unis - , un des leaders de la campagne pour le Non pour la consultation populaire du 21 février.
Le 21 février, quelques 6 000 000 de Boliviens ont été appelés aux urnes pour se prononcer sur une modification de la Grande Charte qui permette au président Evo Morales et au vice-président Álvaro García Linera de se représenter aux élections de 2019.
Au moment du bouclage de cette édition, on avait compté 99,37% des bulletins et le "Non" était en tête avec 51,34% des voix, devant le "Oui" qui obtenait 48,66% des voix, selon le site du Tribunal Suprême Electoral de Bolivie.
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