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Venezuela: La droite approuve la Loi d'Amnistie
traduction Françoise Lopez
Caracas, 16 février AVN.- Mardi a été approuvé par la majorité d'opposition à l'Assemblée Nationale (AN) le projet de Loi d'Amnistie parlequel certains groupes politiques de la droite prétendent faire sortir de prison les responsables des morts violentes, des conspirations pour renverser le Gouvernement constitutionnel du président Nicolás Maduro et des autres dégâts occasionnés à des fins politiques sur lesquels on a enquêté, qui ont été jugés et condamnés par le Pouvoir Judiciaire de la nation depuis 1999.
Ce projet propose de remettre en liberté tous les hommes politiques vénézuéliens emprisonnés pour différents délits ainsi que dégager de leur responsabilité pénale des personnages qui ont fui la justice vénézuélienne à l'étranger.
Cette loi favoriserait ceux qui ont recouru à la corruption, à l'instigation à la violence, à l'association de malfaiteurs, qui ont commis des délits en relation avec le possession et le trafic de drogues et d'autres actions sanctionnées par les lois vénézuéliennes du 1° janvier 1999 jusqu'au moment où elle entre en vigueur à la seule condition que les accusés ou les condamnés prétendent qu'ils les ont commis "à des fins politiques".
Lors de son intervention, le chef du Bloc de la Patrie au Parlement, le député Héctor Rodríguez, a appelé le peuple vénézuélien à lire la loi et à un débat élevé tout en exhortant les députés de droite à réfléchir.
"J'appelle le peuple du Venezuela et à cette avant-garde, les députées et députés de la patrie, au débat national et international. Nous allons transformer cette aberration de loi d'amnistie criminelle en débat national et nous allons démasquer cette proposition qui ne provoque rien d'autre qu'une insurrection contre l'Etat de droit. Les députés de l'opposition proposent la négation de l'Etat de droit, les députés de l'opposition proposent la légitimation du terrorisme, de la corruption, du trafic de drogues. Je le regrette beaucoup et je les appelle à la réflexion et j'appelle le pays à un débat national pour la paix véritable qui est, indiscutablement, avec la justice", a-t-il déclaré.
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