Venezuela: La droite parlementaire cherche à privatiser les droits de l'homme
traduction Françoise Lopez
Caracas, 31 janvier. AVN.- Dans la conjoncture économique actuelle, la baisse des prix du pétrole et la guerre économique, la droite parlementaire cherche à privatiser les droits de l'homme des Vénézuéliens par l'approbation de lois démagogiques, a averti le député révolutionnaire Elías Jaua.
Dansun article d'opinion intitulé "Privatiser" publié dimanche sur son compte Twitter, @JauaMiranda, Jaua souligne que l'opposition prétend privatiser les conquêtes sociales obtenues par la Révolution comme l'accès aux médicaments, au logement et à la terre.
"Face au mal-être et à l'angoisse de notre peuple,les partis de la bourgeoisie à l'Assemblée Nationale font des débats et approuvent des lois démagogiques dont la finalité ultime est la privatisation des droits de l'homme. Privatiser la distribution des médicaments, crient les distributeurs pharmaceutiques, privatiser Agropatria et les terres crient les députés propriétaires terriens, privatiser les logements et les terrains de la Grande Mission Logement Venezuela crie Julio Borges et il se voit la pointe du chèque dans le porte-feuille, signé par les latifundistes urbains, les grandes entreprises de construction et la banque privée".
Dans son article, Jaua évoque en particulier le projet de Loi sur la Propriété des Logements proposée par le parlementaire Julio Borges de Primero Justicia et approuvée en première discussion par le Parlement composé par une majorité de droite occasionnelle.
En ce sens, il précise que si cette loi entrait en vigueur, plus d'un million de familles seraient expropriées des terrains sur lesquels elles sont construit leur maison grâce à la Grande Mission Logement Venezuela et 2 millions au moins de familles vénézuéliennes seraient privées du droit à avoir un toit digne dans l'avenir.
La Loi Escroquerie de Borges exproprie un million de familles des terrains sur lesquels elles sont construit leur maison de la Grande Mission Logement Venezuela et prive 2 millions au moins d'un logement digne dans l'avenir en dérogeant, dans son article 14, au droit d'accéder à la terre urbaine, caché sous la promesse démagogique de remettre la propriété des logements qui est déjà garanti dans la Loi sur le Régime de Propriété de la Grande Mission Logement Venezuela promulguée par le commandant Chávez en 2011", précise-t-il.
De même, il rappelle que ce fut le commandant Chávez qui reconnut le droit de ceux qui sont traditionnellement exclus de la terre au logement et à la propriété.
Le député du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) a aussi insisté sur la nécessité de prendre des mesures économiques pour re-stimuler le modèle socialiste face aux prétentions de la droite de privatiser les droits de l'homme des Vénézuéliens.
"C'est sentir al nécessité d'affronter fermement la corruption, en particulier l'enrichissement grossier des opportunistes qui s'infiltrent par milliers et de certains camarades de lutte qui ont tristement trahi leur propre histoire, Chávez et le rêve d'une bonne Patrie, c'est surmonter le "chefisme" par une direction éthique, une politique qui oriente et se laisse orienter", ajoute le texte.
Le projet de Loi sur la Propriété des Logements manipule le concept de propriété dans l'intention de favoriser l'accès de la banque privée à la spéculation avec plus d'un million de logements construits par la Grande Mission Logement Venezuela et par d'autres complexes d'habitations développés par le Gouvernement dont l'appropriation est garantie par plusieurs instruments légaux qui défendent le droit à la propriété familiale et multi-familiale.
La Grande Mission Logement Venezuela a été créée par Chávez il y a presque 5 ans pour répondre à la demande du peuple en matière de logement et, à cette date, a construit et remis plus d'un million de logements dignes dans tout le pays.
Pour 2016, l'objectif est de construire 500 000 nouveaux logements et d'atteindre ainsi 1,5 million de familles qui auraient un toit propre au terme de cette année. Le but est de remettre 3 millions de logements avant 2019.
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