LA CONDAMNATION DU PROGRAMME D'ESPIONNAGE DES Etats-Unis GRANDIT

Publié le par cubasifranceprovence

Par María Josefina Arce.

Le nombre d'Étasuniens qui s'opposent aux activités d'espionnage auxquelles se livre l'administration étasunienne ne cesse de grandir. La Maison Blanche brandit le vieil argument peu convainquant, de la sécurité nationale. Des initiatives telles que le site web, Cessez de nous espionner demandent la fin de cette pratique illégale, mais quotidienne et qui s'étend à des citoyens d'autres pays.

Ce site, créé sur initiative de 80 fondations et organisations non gouvernementales étasuniennes qui ont exigé l'éclaircissement des programmes secrets de surveillance contre les citoyens réunit d'ores et déjà plus de 470 000 signatures.

L'espionnage massif auquel se livre Washington est sorti à la lumière grâce aux révélations faites en juin dernier par Edward Snowden, ex consultant de l'Agence de Sécurité Nationale concernant l'accès des autorités aux registres téléphoniques de millions de personnes en territoire étasunien et dans le reste du monde.

Les documents révélés ont confirmé en plus l'existence d'un programme secret, moyennant lequel l'Agence de Sécurité Nationale surveille les données des usagers des grands géants de l'Informatique comme Microsoft, Google, Facebook et Apple.

Une chose est certaine. Bien qu'il soit plus sophistiqué suite à l'apparition, constamment, de nouvelles technologies, l'espionnage de la part des diverses autorités est une pratique aussi vieille que l'histoire même de ce pays.

Le site cubain CUBADEBATE rappelle le cas du président Abraham Lincoln durant la guerre civile. En 1862, Lincoln a autorisé un contrôle sur l'infrastructure du télégraphe étasunien et a autorisé son secrétaire de guerre, de passer au peigne fin les informations transmises par cette voie.

Tout au long de l'histoire des États-Unis des cas d'espionnage ont été dévoilés. En 2000, James Woolsey, ex-directeur de la CIA a reconnu que Washington recueillait en cachète des informations des entreprises européennes qui prétendument faisaient du commerce avec des pays contraires aux intérêts étasuniens.

Nous ne pouvons pas oublier non plus les plaintes posées contre le gouvernement de l'ex président George W. Bush qui était accusé de mettre sur table d'écoute, sans aucune ordre judiciaire, les appels téléphoniques de citoyens étasuniens, brandissant pour ce faire comme prétexte, les attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre le Trade World Center de New York et d'autres objectifs.

Malgré les protestations dans le monde y compris de la part des pays alliés des États-Unis, qui ont succédé les révélations de Snowden, ces derniers jours, une Cour Secrète des États -Unis a renouvelé de 3 mois encore l'autorisation à l'Agence de Sécurité pour continuer à surveiller et à espionner les communications par téléphone de millions de citoyens.

La réalité dépasse tout ce qui a été dévoilé jusqu'à présent. Les révélations d'Edward Snowden viennent s'ajouter à celles faites en leurs temps par d'autres fonctionnaires étasuniens. Au fil des ans, les États-Unis, en fonction de leurs intérêts, n'ont pas eu la moindre honte d'envahir la vie privée de millions de personnes, violant ainsi leurs droits citoyens.