36° ANNIVERSAIRE DU CRIME DE LA BARBADE: VEILLEE A LA MEMOIRE DES VICTIMES DU TERRORISME
La Havane, 5 octobre (ACN) - Plusieurs générations de cubains se réuniront, dans la nuit du 5 au 6 octobre, pour une veillée en mémoire des trois mille cinq cent victimes mortelles qu’a causé le terrorisme dans la Patrie de José Marti depuis qu’en 1959 a triomphé la Révolution cubaine.
C’est devant la forêt de drapeaux qui se dresse face au Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane, à la Tribune anti-impérialiste qui y est installée, que se réuniront tous ceux qui, jeunes et moins jeunes, étudiants ou travailleurs, veulent y attendre l’aube du 6 octobre, date à laquelle, à Cuba, se célèbre la Journée des victimes du terrorisme, en souvenir de celle du 6 octobre 1976. Ce jour là, un acte de sabotage avait fauché la vie des 73 personnes qui voyageaient à bord d’un avion de Cubana de Aviación, peu de temps après le décollage.
Le quotidien Granma indique que le rassemblement permettra également de dénoncer avec quelle hypocrisie Washington accuse Cuba de parrainer le terrorisme alors que les efforts de construction d’un modèle socialiste de développement de la nation antillaise ont fait d’elle la victime de ce fléau depuis des dizaines d’années.
Aujourd’hui, l’auteur intellectuel et organisateur de l’attentat contre l’avion du vol 455 de Cubana de Aviación détruit, en 1976, par une explosion, Luis Posada Carriles, se promène tranquillement dans les rues de Miami, sous la protection de ce même gouvernement étasunien qui prétend livrer une croisade contre le terrorisme. C’est ce qu’a rappelé à Prensa Latina Odalys Pérez, la fille du capitaine du DC-8 détruit par l’explosion près des côtes de La Barbade.
Les participants à la veillée exigeront aussi à Washington la libération et le retour dans leur patrie de René González, Antonio Guerrero, Fernando González et Ramón Labañino, les cinq cubains arrêtés en 1998 à Miami pour avoir surveillé les agissements de groupes contre-révolutionnaires organisant, à partir du territoire des Etats-Unis, des actions violentes contre Cuba.
Ils ont mis en danger leur vie familiale et leur bonheur pour tenter d’éviter que se produisent des actes terroristes comme celui qui a fauché la vie de mon fils, a reconnu Giustino Di Celmo, le père du jeune italien mortellement blessé, en 1997, par une des bombes placées dans diverses installations touristiques.
C’est dans le hall d’entrée de l’hôtel Copacabana qu’avait été tué le jeune Fabio Di Celmo. Un débris métallique arraché par l’onde expansive de l’explosif, qui s’était incrusté dans la partie gauche de son cou, avait coupé une vertèbre cervicale et la carotide.