DES CHEFS D'ETAT LATINO-AMERICAINS ET AFRICAINS SE PRONONCENT A L'ONU CONTRE LE BLOCUS
Par Tania Hernández
Nations Unies, 27 septembre, (RHC).- Des chefs d’état de l’Amérique Latine et de l’Afrique ont exigé, dans leurs interventions à la 67è période des sessions de l’Assemblée Générale des Nations Unies, la fin du blocus imposé par les Etats-Unis à Cuba depuis une cinquantaine d’années.
Le président du Salvador, Mauricio Funes, a signalé que cette politique appartient au passé. La chef de l’État brésilien, Dilma Roussef, avait signalé dans son intervention d’hier qu’il est temps de mettre fin à ce mécanisme anachronique de Washington, condamné par l’immense majorité des pays qui forment l’ONU.
Le président bolivien Evo Morales, qui lui aussi était intervenu hier, a pour sa part condamné l’inclusion de Cuba sur la liste des pays promoteurs du terrorisme, rédigée unilatéralement par Washington. « Ce qui est brandi comme prétexte pour le maintien du blocus, rejeté par l’immense majorité des pays »-a-t-il précisé.
Evo Morales a déclaré que les États-Unis sont les véritables terroristes. « Il n’est plus possible qu’au 21è siècle le blocus persiste »-a-t-il ajouté
Le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila et ses homologues du Ghana, John Dramani et de la Namibie, Hifikepunye Pohamba, ont pour leur part renouvelé leur appel à lever ce blocus. Ils se sont référés aux aspirations de développement et d’égalité souveraine des États.