L'ICAP AFFIRME SA SOLIDARITE AVEC L'EQUATEUR

Publié le par cubasifranceprovence

 La Havane, 22 août (ACN) - L’Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples (ICAP) a réaffirmé, mercredi dernier, son soutien à la décision du gouvernement équatorien d’accorder à Julian Assange l’asile politique dans l’ambassade de ce pays à Londres.

 

Au cours d’une réunion tenue dans la capitale cubaine, le premier vice-président de l’ICAP, Elio Gámez, a dénoncé les menaces contre la souveraineté et l’intégrité territoriale du siège diplomatique de la nation sud-américaine en Grande Bretagne qui ont été prononcées après que l’asile ait été accordé au fondateur de Wikileaks.

Les peuples latino-américains n’abandonneront pas le Président Rafael Correa dans cette bataille car « il est assisté par la force de la raison », a affirmé Gamez au cours de la réunion à laquelle assistaient des diplomates équatoriens, nicaraguayens, salvadoriens et chiliens.

Le fonctionnaire s’est également référé à la déclaration de soutien à la décision de Quito qui a été adoptée par le neuvième Conseil Politique Extraordinaire de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, samedi dernier, à Guayaquil.

Ce document inclut un appel aux gouvernements et aux mouvements sociaux et intellectuels à s’opposer à la manœuvre d’intimidation du Royaume Uni ainsi qu’un avertissement sur les conséquences que pourrait entraîner toute transgression à l’intégrité de la légation équatorienne.

L‘ambassadeur de la nation sud-américaine à La Havane, Edgar Ponce, a nié que la présence d’Assange dans le bâtiment de la mission diplomatique équatorienne à Londres constitue une provocation.

Il a également remercié l’île antillaise pour sa solidarité dans cette affaire, démonstration des sentiments profonds que ressentent les cubains.

Le 16 août dernier, considérant qu’Assange n’avait pas reçu de la Grande Bretagne et de la Suède les garanties qu’il ne serait pas extradité aux Etats-Unis, pays dans lequel il considère que sa vie serait en danger, l’Équateur a accordé à Assange l’asile qu’il avait demandé.

Assange est l’objet d’une persécution politique pour avoir diffusé des informations mettant en évidence les actions criminelles de Washington dans la guerre d’Afghanistan et celle d’Irak, et pour son intromission, par l’intermédiaire de ses ambassades, dans les affaires internes d’autres pays.