NOUS AVONS DE MULTIPLES RAISONS DE NOUS SENTIR OPTIMISTES

Publié le par cubasifranceprovence

fidel_raul.-2011.jpgLa clef du succès consiste à bien préparer chaque détail. Ces mots, prononcés par Raùl au cours du dernier Conseil des Ministres ne constituent pas une phrase mais une essence de vie quenous tous, les révolutionnaires, devons assumer.

Quelques heures à peine nous séparent de l’année nouvelle et nous avons de multiples  raisons de nous sentir optimistes au sujet de ce que nous avons réalisés, bien que nous soyons sans complaisance et sans triomphalisme et convincus d’être minutieux et exigeants pour affronter nos vulnérabilités et avancer dans la transformation du modèle économique.

Ce qui a été défini à travers la discussion des Grandes Lignes de la Politique Economique et Sociale du Parti et de la Révolution, approuvées au VI° Congrès, a une terrible connotation face à l’avenir pour doter le pays des instruments qui permettront aux  nouvelles générations d’affronter  les défis qui les attendent. Nous n’avons pas le droit de commettre d’erreurs, parce qu’il ne s’agit pas d’une campagne passagère mais d’un processus complexe, stratégique et de grande envergure, comme le mettent  en évidence les premières mesures mises en oeuvre au cours des sept derniers mois.

Tout ce qui se fait doit être ajusté au concept de l’institutionnalité, qui n’est pas seulement le fonctionnement correct des institutions mais aussi l’élaboration appropriée de lois et de normes légales, ainsi que les régulations qui exigent un strict accomplissement.

Le Premier Secrétaire du Parti a dit en diverses occasions que l’actualisation du modèle économique n’est pas un miracle qui puisse se faire du jour au lendemain, comme certains le pensent ; sa réalisation totale se fera graduellement au cours du quinquennat, car c’est beaucoup un travail de détails, de planification et de coordination, aussi bien sur le plan juridique que dans la préparation minutieuse de tous ceux qui interviennent dans son exécution pratique.

Egalement, comme cela a été demandé au cours de la  Troisième Séance Plénière du Comité Central qui a eu lieu il y a quelques jours, nous devons affronter fermement les négligences et les irresponsabilités qui causent des dégâts à l’économie nationale, comme conséquences de la passivité dont font preuve certains dirigeants et du manque de fonctionnement intégral d’un grand nombre de nos organisations du parti.

Dans quelques jours aura lieu la Première Conférence Nationale du Parti qui sera consacrée, comme prolongement du Sixième Congrès, à mettre en valeur avec réalisme et espreit critique, le travail du Parti, et aussi à préciser les transformations requises pour exercer le rôle de force dirigeante supérieure de la société et l’Etat qui lui correspond en vertu de l’Article cinq de la Constitution de la République.

La volonté  de ce que nous devons faire est contenue dans le discours de clôture de l’Assemblée Nationale : Nous continuerons de faire une réalité de tout ce sur quoi nous sommes d’accord, sans nous dépêcher mais sans nous arrêter, avec la totalité et la gradualité requises, sans précipitation ni improvisations, en contribuant à surmonter la vieille mentalité dogmatique et en corrigeant opportunément les erreurs que nous pourrions commettre. Nous n’abandonnerons pas, pas un seul instant, l’unité de la majorité des Cubains en ce qui concerne le Parti et la Révolution, cette unité qui nous a permis d’arriver jusqu’à ici  et d’avancer dans la construction de notre socialisme.

En cette date bien-aîmée qui, comme l’a dit Fidel, a réuni l’année nouvelle, la Révolution nouvelle et la vie nouvelle, nous adressons à tout notre peuple nos félicitations les plus chaleureuses et à tous les hommes et les femmes de l’avant-garde du monde, le salut internationaliste de Cuba.

(source « Granma » 1° janvier 2012,

traduction Françoise Lopez)