POSADA CARRILES PREPARE DE NOUVEAUX PLANS CONTRE CUBA
Percy Francisco Alvarado Godoy
SELON des sources bien informées, le terroriste Luis Posada Carriles serait en train de planifier de nouvelles actions violentes contre Cuba, dans le plus grand secret et avec le soutien de plusieurs contre-révolutionnaires et criminels de la mafia anti-cubaine installés à Miami.
La reprise de ses activités s’est accentuée avec la relance de ses contacts avec des terroristes tels que Santiago Alvarez Fernandez Magriña, Enrique Encinoza, Gaspar Jiménez Escobedo, Pedro Crispin Remon Rodriguez, Reynold Rodriguez, Luis Zuñiga Rey, Dionisio Suarez Esquivel, Roberto Martin Pérez, Félix Alonso, Rodolfo Rodriguez San Roman. Orlando Martinez Paz, Félix Rodriguez Mendigutiía, Saul Ramon Sanchez Rizo, Angel Francisco D´fana Serrano, Ernesto Diaz Rodriguez, Osiel Gonzalez Rodriguez, Francisco José Hernandez Calvo, Roberto Martin Pérez, Horacio Salvador Garcia Cordero, Aldo Rosado Tuero, entre autres, auxquels s’est joint César Matamoros, un autre des terroristes impliqués dans l’attentat manqué contre Fidel Castro au Panama. Nombre de ces individus appartiennent à des organisations terroristes, notamment Alpha 66, le Conseil pour la liberté de Cuba et la Fondation cubano-américaine, et autres.
Plusieurs faits et événements confirment la reprise de ces contacts:
- Rencontre formelle de Luis Posada Carriles avec plusieurs de ces personnes à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire d’Alpha 66, le 30 août 2011.
- Rencontre formelle de Luis Posada Carriles avec des membres de la mafia terroriste à Hialeah, où les clefs de la ville lui ont été remises, le 14 juin 2011
- Rencontre formelle de Luis Posada Carriles avec plusieurs terroristes, parmi lesquels se trouvaient Pedro Crispin Remon, Gaspar Jiménez Escobedo, César Matamoros, et avec l’ancienne présidente du Panama Mireya Moscoso, lors d’une émission de Radio Mambi, le 17 janvier 2012.
- Hommage à Luis Posada Carriles, le 28 janvier dernier, lors d’une cérémonie qui s’est tenue au théâtre Manuel Artime, à Miami.
Chaque fois, il s’est entretenu librement avec ses complices de mauvais coups, sans la moindre discrétion, en présence des médias, et complètement libre de ses faits et gestes.
Par ailleurs, Luis Posada Carriles a maintenu des contacts systématiques avec des membres de groupes terroristes installés à Miami, mais dans des conditions beaucoup plus discrètes.
Une de ces réunions secrètes qui avait pour but de planifier des actions violentes contre Cuba, s’est tenue il y a quelques jours chez Santiago Alvarez Fernandez-Magriña. Parmi les présents, outre Posada Carriles et le propriétaire du lieu, se trouvaient Guillermo Novo Sampoll, Luis Zúñiga Rey, Reynol Rodriguez et Roberto Martin Pérez, entre autres. La réunion s’est conclue sur une série d’accords :
- Soutenir le projet de provocation de Saul Ramon Sanchez Rizo et du Mouvement Démocratie, à l’occasion de la visite du Pape Benoît XVI à Cuba. Dans ce sens, ils envisagent de fournir des embarcations pour participer à la flottille qui devrait s’approcher des limites territoriales cubaines, et utiliser tous les moyens possibles pour appeler la population à se rendre sur les fronts de mer pour soutenir cet acte de provocation.
- Demander l’autorisation aux autorités nord-américaines d’utiliser un avion afin de lancer des tracts contre-révolutionnaires sur l’île de Cuba, en faisant appel de nouveau à José Basulto, ce qui créerait les conditions pour rééditer la provocation du 24 février 1996, et, aggraver ainsi les relations entre l’administration nord-américaine et le gouvernement de Cuba.
- L’envoi d’émissaires à Cuba, dès maintenant, chargés de donner des instructions aux contre-révolutionnaires internes en vue de saboter la visite du Pape et la tenue de la 21e Foire du livre de La Havane. À propos de ce dernier événement, les terroristes de Miami prétendent mobiliser des mercenaires qui se sont auto-proclamés « journalistes indépendants » afin de créer des provocations sur les sites où se déroule la Foire, avec comme prétexte le manque de liberté d’expression et l’impossibilité de publier leurs livres.
Concernant la visite de Benoît XVI, le groupe de Posada Carriles a envisagé l’utilisation du groupe des Dames en blanc, qui devrait se livrer à des provocations dans le cadre de cet événement. Ils ont promis de nouvelles formes de soutien et de faire parvenir à Berta Soler et ses acolytes des financements plus importants, qui leur seraient remis par leurs émissaires.
Au cours d’autres réunions de Posada Carriles et de Santiago Alvarez avec plusieurs autres mafieux de Floride, la création d’un groupe d’action a été décidée – qui fonctionne déjà – sur le réseau social Facebook, la blogosphère contre-révolutionnaire interne et externe, ainsi que sur Twitter, afin d’accroître les actions de provocation contre Cuba. Ce groupe est formé principalement d’Aldo Rosado Tuero, de Dionisio de la Torre Jr., de Nancy Calzadilla, d’Eduardo Rodriguez, d’Olga Sanchez, de Mercedes Perdigon, de Lucy Ramon, et autres criticailleurs professionnels. À cet effet, ils ont également pris contact avec les principaux mercenaires à Cuba, notamment Yoani Sanchez, Sara Martha Fonseca, Marta Beatriz Roque et, dernièrement, avec José Daniel Ferrer, pour redoubler la campagne idéologique contre Cuba, avec comme principales bannières, la dénonciation d’une soi-disant répression des « opposants », l’organisation de shows médiatiques, telle que grèves de la faim, passages à tabac, et maltraitance des prisonniers, etc.
Par ailleurs, les acolytes de Posada Carriles utilisent d’autres modes d’action, à savoir le harcèlement de journalistes et de fonctionnaires cubains à travers l’envoi de SMS comportant des menaces, non seulement contre ces personnes, mais aussi contre leurs proches. Ceci démontre bien le caractère mafieux de ces agitateurs, et met en évidence la présence en coulisses de Posada Carriles, car ce type d’agissements a été une de ses méthodes préférées tout au long de sa vie de criminel.
Pour conclure, le groupe néoterroriste de Luis Posada Carriles étudie plusieurs variantes pour relancer la vague d’attentats terroristes, neutralisée par Cuba en 1997, avec pour cible la plateforme pétrolière Scarabeo 9, la centrale électrique Antonio Guiteras (Matanzas), et contre d’autres objectifs économiques.
Il revient au FBI et aux autorités nord-américaines de prendre les choses en mains. Il y a quelques jours, nous avons envoyé, à titre personnel, une dénonciation de ces plans terroristes ourdis sur le territoire étasunien , en franche violation des articles 960 à 962 de la Loi de neutralité du 25 juin 1948, toujours en vigueur. Aucune réponse ne nous est parvenue.
Nous souhaitons ajouter, comme éléments supplémentaires, que ces derniers jours Posada Carriles s’est mis en quête de financements pour réaliser ses nouveaux projets terroristes contre Cuba – déjà bien en train –, et qu’il utilise une partie de ces fonds pour payer ses dettes aux avocats qui l’ont défendu pendant son procès à El Paso, Texas.
N’écartons pas, néanmoins, le fait que Posada Carriles a quelques soucis personnels, ce qui le rend plus dangereux et plus anxieux de gagner les faveurs de l’extrême-droite nord-américaine et des mafieux de Miami. En effet, il a fait l’objet d’une demande d’extradition au Panama, le jury du Deuxième Circuit de ce pays ayant déclaré l’inconstitutionnalité de son amnistie par l’ancienne présidente Mireya Moscoso. Une autre menace pèse sur lui : la reprise du procès de la chambre d’accusation qui siège au New Jersey et qui doit examiner des preuves de sa participation dans la mort du jeune Italien Fabio di Celmo, le 4 septembre 1997, dans l’attentat à la bombe de l’Hôtel Copacabana à La Havane, et autres actions terroristes qu’il a dirigées.
Ces faits doivent être pris en compte, car, face à cette situation, il pourrait très bien préparer une nouvelle fuite.
Ce sont les dernières nouvelles de ce terroriste qui, même s’il se croit protégé et hors d’atteinte, doit être étroitement surveillé. Je peux l’assurer que la promesse qu’il a faite à ses complices de « faire bientôt quelque chose contre Cuba », ne se réalisera pas.
Ah, j’oubliais!... Je me dois d’avertir les congressistes qui seraient tentés de s’impliquer dans les plans de Posada Carriles, comme ils le font avec la tentative de libération du terroriste Eduardo Arocena, qu’ils jouent un jeu très dangereux. Souvenez-vous des paroles de George W Bush : « Quiconque fréquente des terroristes, est un terroriste : », même si dans ce domaine, les États-Unis font et disent, hypocritement, n’importe quoi. (Tiré de Cubadebate)