REINA LUISA TAMAYO A MIAMI,TRAHIE ET DESESPEREE
Reina Luisa Tamayo, mère du prisonnier de droit commun décédé Orlando Zapata Tamayo, a déclaré devant les caméras d’une télévision de Miami qu’elle se sentait trahie, trompée et désespérée par
tous ceux qui lui avait rempli la tête d’offres et de promesses.
Une note de CubaDebate fait référence à la publication par la ‘Pupila Insomne’ d’un article d’un journaliste de Miami, Miguel Fernández, dans lequel il commente les propos de Reina qui, au
cours de l’émission de télévision « A fond avec Sevcec », a déclaré que tous ceux qui lui avaient promis de l’aider l’ont trahie. Le quotidien Granma a également commenté cet article en
l’accompagnant d’une photo de Reina Luisa Tamayo en compagnie de Posada Carriles.
En réponse à une question du présentateur de l’émission télévisée à laquelle elle était arrivée avec ses colliers yorubas, Reina a raconté ses déboires et toutes les difficultés qu’elle a
rencontrées pour survivre à Miami où elle était arrivée il y a sept mois. Elle a affirmé, dans un accès de tristesse mêlée de rage, que « l’esprit de son fils devait être en train de
souffrir à cause de tout ce qui arrive à sa mère ».
Elle a expliqué aux spectateurs de Miami qu’elle est obligée de gagner sa vie comme bonne, comme femme de ménage, en s’occupant de personnes du troisième age ou en tondant des gazons en compagnie
de son mari.
Dans ses efforts pour obtenir une quelconque aide économique de la communauté cubaine, elle a déclaré douloureusement : « Nous vivons à neuf dans un seul logement, mais nous n’avons pas
assez d’argent pour payer le loyer de 2 300 dollars par mois, plus le reste des dépenses en eau, électricité, téléphone et alimentation ».
La mère de Zapata est arrivée aux Etats-Unis le 9 juin dernier avec douze autres membres de sa famille, et elle y a apporté les cendres de son fils. Elle a été reçue à l’aéroport de Miami au
milieu des viva et des applaudissements de ceux qui, précisément, avaient poussé son fils au suicide : les politiciens et tous ceux qui naviguent dans leur sillage, et même quelques
terroristes qui s’étaient tous retrouvés pour lui souhaiter une prometteuse bienvenue.
Au cours de la campagne de diffamation qui avait été orchestrée à Miami contre Cuba après la mort de Zapata Tamayo, les soi-disant « groupes d’exilés » et « organisations de
réfugiés » avaient promis leur aide à la famille Tamayo.