Cuba : REACTION DES DEPUTES A L'AGRESSION CONTRE Evo Morales

Publié le par cubasifranceprovence

L’AMÉRIQUE latine a été touchée de plein fouet. La décision du Portugal, de la France, de l’Italie et de l’Espagne de refuser leur espace aérien à l’avion d’Evo Morales a mis en danger la vie du président bolivien, et ceci uniquement pour satisfaire aux exigences des États-Unis qui veulent faire taire l’ex-analyste en informatique de la CIA, Edward Snowden. Cette attitude a été accueillie comme un outrage contre toute la région.

Les députés cubains réunis en commissions à La Havane ont joint leurs voix à la réprobation internationale.

L’offense faite au président Evo Morales est une « bévue politique » qui trouve son origine dans l’arrogance de l’Empire, a déclaré à Granma Oden Marichal, membre de la Commission des Relations internationales du Parlement cubain.

« Une telle attitude montre qu’ils redoutent les conséquences du scandale de l’affaire d’espionnage mondial », a-t-il affirmé.

« Cet incident est sans précédent dans l’Histoire. Et le fait qu’il intervienne en ces années de croissance et de renforcement de l’unité et de l’intégration latino-américaine nous amène à nous poser des questions », a souligné Kenia Serrano, présidente de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples.

« Nous multiplions les messages de solidarité qui nous parviennent déjà du monde entier. Nous sommes convaincus que tous les peuples du monde doivent accompagner Evo, Rafael Correa et tous les présidents progressistes de notre région ».

Le député de la municipalité Cerro, Manuel Oceguera, s’est adressé directement au président bolivien pour l’encourager à exiger « le respect qu’il mérite ».

« Nous devons être prêts face à de tels incidents qui ne vont pas manquer de se produire contre les présidents de la région qui sont au service de leurs peuples », a affirmé pour sa part Alberto Nuñez, député et directeur du journal Trabajadores.

La parlementaire de Matanzas Ofelia Mirian Ortega Suarez, présidente du Conseil mondial des Églises pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a déclaré que « les excuses qui nous viennent ne doivent pas être acceptées ». « Il faut dire à l’Europe que de tels actes contre nos présidents ne seront pas tolérés ».