Evo Morales DEMANDE AUX MILITAIRES D'ETRE PRETS A AFFRONTER DE NOUVELLES OFFENSIVES DE L'EMPIRE

Tarata, COCHABAMBA, 23 août (Prensa Palacio) – Le Président Evo Morales a demandé ce vendredi que les militaires soient prêts à affronter les nouvelles offensives de l'empire et du capitalisme nord-américain.

« Les patriotes sont à l'œuvre dans la patrie et il faut se préparer pour de nouvelles offensives de l'empire, du capitalisme, de certains équipements militaires que possède l'impérialisme nord-américain pour le moment », a-t-il déclaré dans une cérémonie à l'occasion du 113° anniversaire de l'Ecole Militaire de Sergents « Maximiliano Paredes », dans la municipalité de Tarata.

Le chef d'Etat a dit qu'il faut pouvoir compter sur des sergents, des sous-officiers et des officiers des Forces Armées avec des principes et des valeurs, une connaissance du territoire national, des connaissances tactiques et stratégiques, et sur la défense de la patrie.

L'histoire de l'Amérique Latine et de la Bolivie fut toujours basée sur le fait d'affronter les empires à diverses étapes et maintenant, l'histoire se répète en ces temps, a-t-il ajouté.

Le président a rappelé que actuellement, avec des principes, des valeurs et de nouvelles politiques et de nouveaux programmes, on peut arriver à la libération militaire, politique et économique.

« L'autre responsabilité est de savoir comment planifier à moyen et long terme des actions pour nous libérer technologiquement. Cela demande encore du temps, » a-t-il souligné.

D'autre part, Morales a souligné que comme jamais auparavant, nous défendons un des principaux principes de nos ancêtres, l'anti-impérialisme et il a exhorté à approfondir cette tâche.

« Peut-être à cause des erreurs de certains pays européens, mais je suis convaincu à cause d'une erreur des Etats-Unis, nous nous renforçons et mieux, nous améliorons ou récupérons les principes que nous ont laissé nos ancêtres, » a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, Morales a rendu hommage à la dirigeante indigène Bartolina Sisa parce qu'elle a lutté contre le colonialisme et il a demandé de réviser l'histoire des hommes et des femmes qui sont morts écartelés, pendus ou traînés par des chevaux pour la défense de la patrie.

L'exemple doit être suivi pour continuer le combat permanent contre le « néo-colonialisme ou ses patrons que sont l'impérialisme et le capitalisme », a-t-il signalé.

Le président a profité aussi de l'occasion pour rendre hommage à celui qui fut son instructeur en 1978 et est actuellement sous-officier maître, Gualberto Rosas, parce que ce qu'il lui a enseigné comme soldat lui sert encore pour servir le peuple.

« Je demande au peuple un applaudissement pour m'avoir enseigné à défendre la patrie, à être discipliné », a-t-il conclu.

Le chef d'Etat a établi, enfin, qu'il est nécessaire d'approfondir l'application d'une nouvelle doctrine des Forces Armées depuis ses instituts militaires et la rénovation des formes de défense du pays.

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(traduction Françoise Lopez)