LES Etats-Unis ET LEUR INGERENCE DANS LE MONDE

Publié le par cubasifranceprovence

Par María Josefina Arce

Le Héros National de Cuba, José Martí, avait su voir, aussi tôt qu'au 19è siècle, le danger que représentait l'impérialisme étasunien naissant. Les États-Unis ont une longue histoire d'interventions dans le monde entier et tout spécialement en Amérique Latine qu'ils ont toujours regardée avec convoitise et qui encore à l'heure actuelle, et malgré les changements enregistrés dans la région, ils continuent de considérer comme leur arrière-cour.

Le voisin du Nord a toujours cherché à étendre son hégémonie politique et économique dans le monde, pour ce faire il a envahi des nations, appuyé des groupes opposés à des gouvernements qui ne sont pas de leur grès.

Des prétextes comme la lutte contre le trafic de drogues, ou la protection de ressortissants étasuniens résidant dans des pays tiers, ou encore une prétendue croisade contre le terrorisme et bien d'autres, ont été brandis par Washington pour cacher leurs véritables objectifs : défendre leurs intérêts, s'approprier des ressources stratégiques et obtenir de la main d'œuvre bonne marché.

À l'heure actuelle les États-Unis participent de diverses façons à des conflits armés dans 74 pays.

Le site canadien Global Research a signalé que l'existence de bases militaires dans des pays des 5 continents, favorise la présence étasunienne.

Washington dispose de plus de 800 de ces enclaves distribuées un peu partout dans le monde, ce qui est en soit, un acte d'occupation d'autre nation. Des délits et des problèmes sociaux dans ces pays, découlent très souvent de la présence militaire étasunienne.

L'ingérence est un élément essentiel de la politique extérieure étasunienne. On avait cru que sous la présidence de Barack Obama, qui a reçu en 2009 le Prix Nobel de la Paix les choses changeraient un peu, mais la réalité est bien différente.

Global Research souligne que l'administration Obama a augmenté la présence des forces spéciales dans 60 pays, dans certains desquels, elles accomplissent des missions cachées, souvent sous couvert de la lutte contre le narcotrafic.

L'article signale qu'Obama a donné le feu vert à l'emploi de ces unités à des actions que l'ex président George W. Bush n'a pas approuvé durant son mandat, de telle sorte qu'il se présente comme un gouvernant beaucoup plus agressif, qui encourage de nouvelles zones de conflit dans diverses parties du monde.

Bien que de nombreux Étasuniens s'opposent aux guerres comme celle de l'Irak ou de l'Afghanistan, qui ont des coûts élevés, une chose est certaine : Beaucoup, notamment des hommes politiques bénéficient de la machine de guerre étasunienne.

Tout en garantissant aux transnationales de gros bénéfices, elle permet que des fonds astronomiques soient destinés à des projets d'infrastructure, d'assistance technique, d'entraînement entre autres, qui visent tous à préserver l'hégémonie militaire de l'empire dans le monde.