ONU: REFORMES DU CONSEIL DE SECURITE
Dans son intervention à la session plénière de l'Assemblée Générale, la présidente argentine, Cristina Fernandez, s'est prononcée pour transformer le Conseil de Sécurité de l'ONU.
Cet organisme répond à la logique du monde de la Guerre Froide et, dans le contexte actuel, a montré son inefficacité, a déclaré Fernandez.
Pour sa part, le brésilienne Dilma Roussef a exigé que des voix indépendantes et constructives puissent faire partie du Conseil de Sécurité (CS) de l'ONU et dépasser ainsi le déficit de représentation et de légitimité de cet organise.
En ce sens, elle a considéré qu'il y aurait « défaite collective » si une réforme ne se produisait pas pour 2015, alors que l'organisme garde une « représentation limitée » qui ne sert pas à affronter les défis du XXI° siècle, a-t-elle déclaré, selon EFE.
A son tour, le président chilien, Sebastian Piñera, a précisé que la dite réforme doit inclure l'élargissement de ses membres permanents et non permanents, et le renforcement et la transparence de ses méthodes de travail et de ses formes de prises de décisions.
Le président sud-africain, Jacob Zuma, a souligné le fait qu'après presque 70 ans d'existence, celui-ci n'est pas représentatif des pays en développement ni des petits états, tournant le dos aux majorités.
Pour sa part, le président du Mozambique, Armando Guebuza s'est joint à cette réclamation « afin de garantir que ce soit une entité représentative, démocratique et crédible. »
(« Granma » 25 septembre 2013
traduction Françoise Lopez)