PUBLICATION D'UN LIVRE SUR LA BASE NAVALE DE Guantanamo

Guantánamo, le 22 Juin (acn) Un livre sur l'occupation illégale du

territoire cubain par la base navale américaine de Guantánamo, sera publié

pour le 110e anniversaire de la création de l'enclave, le 10 Décembre 1903.

René González Barrios, directeur de l'Institut d'Histoire de Cuba est

l'auteur du texte « Un Maine detenido en el tiempo: la base naval de Estados

Unidos en la bahía de Guantánamo », qui est en cours de préparation par les

éditions Verde Olivo.

González Barrios a dit à l’ACN que la livraison est une obligation morale

avec l'histoire, le peuple de Guantánamo et les soldats de la Brigade de

la Frontière Ordre Antonio Maceo, un corps armé qui garde la seule

frontière artificielle de Cuba.

Il a expliqué que l'existence de l'enclave, source de tension, d'agression

et de provocation et tremplin pour les invasions d'autres pays de la

région a enraciné les convictions anti-impérialistes des habitants de la

pointe orientale du pays.

Depuis 1898 à ce jour, l'Empire a fait beaucoup d'autres « Maines » pour

intervenir dans le monde, a déclaré l’interviewé en réponse à une question sur

la référence au navire de guerre américain dans le titre du livre.

L'explosion de ce navire dans la baie de La Havane, a été l'un des

prétextes utilisés par la puissance du Nord pour commencer la guerre

appelée cubano-hispano-américaine, et pour déjouer la victoire de l'Armée

cubaine de Libération contre l'Espagne, qui était imminente.

À la suite de cette «médiation» opportuniste et non sollicitée, et

surtout pour l'assistance fournie par les Cubains aux troupes des

États-Unis, ce pays a atteint son objectif, en battant la métropole

européenne, et en transformant Cuba en néo-colonie.

Dans ce livre est expliqué en détail comment en raison de l'Amendement Platt,

imposée à la première Constitution cubaine au début du XXe siècle, les

Américains ont pris possession d'une partie de la baie d Guantánamo «

tant que vous en aurez besoin » c’est-à-dire, à perpétuité.

Le premier chapitre de l'œuvre de González Barrios est nommé Histoire d'une

usurpation. D'autres font référence à des crimes commis dans la base,

actuellement convertie dans un centre de torture, et utilisée également

pour maîtriser un triangle stratégique formé par Cuba, Puerto Rico et le

canal de Panama.

(source AIN en français, texte revu par Cuba Si France Provence)