Venezuela: LE PRESIDENT Maduro ALERTE SUR LES LIENS DE LA DROITE VENEZUELIENNE AVEC LES ULTRA-CONSERVATEURS ETRANGERS

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 21 juillet AVN – Ce dimanche, le président de la République, Nicolas Maduro, a indiqué que la droite vénézuélienne a le soutien des conservateurs de pays comme l'Espagne, le Pérou et le Chili.

Avant le débat sur les secteurs anti-chavistes que les présentateurs du programme Zurda Konducta ont organisé, transmis sur Venezolana de Television, le président a indiqué sur son compte Twitter que la droite « a des parrains dans la droite franquiste, les héritiers de Pinochet et les corrompus du Pérou. »

Sur son compte, @NicolasMaduro, le président a ajouté que les groupes conservateurs vénézuéliens « tombent les masques quand ils voyagent, que chacun en tire ses conclusions. Fascisme pur, privatiseur et répressif, et c'est le bouquet, corrompus. »

Le 3 juillet dernier, les députés de droite Julio Borges et Maria Corina Machado ont assisté à un événement organisé par la Fondation pour l'Analyse et les Etudes Sociales (Faes), institut créé et dirigé par l'ex président espagnol José Maria Aznar.

Lors de cette activité, les opposants en question à la Révolution Bolivarienne liés au coup d'Etat de 2002 et, récemment, aux actions déstabilisatrices sur lesquelles une commission mixte de l'Assemblée Nationale enquête, ont profité de l'occasion pour continuer à prétendre délégitimer le Gouvernement National, présidé par Nicolas Maduro.

De même, ces derniers jours, l'ex candidat anti-chaviste aux élections présidentielles, Henrique Capriles, s'est rendu au Chili où il a rencontré des représentants de la droite de deux pays, dans le but d'insister dans sa campagne de discrédit contre les institutions de l'Etat, comme le Conseil National electoral.

A Santiago du Chili, il a rencontré les représentants du Conseil Chilien pour les Relations Internatioanles, présidé par Hernan Felipe Errazurriz, ex chancelier et avocat défenseur du dictateur Augusto Pinochet, qui fait, de plus, partie du directoire de l'Universidad Mayor.

Les fondateurs de l'Universidad Mayor sont les chefs de toutes les entreprises qui prêtent des services à cet établissement d'enseignement. En 2009, ils ont obtenu 2 409 millions de pesos chiliens, selon une information publiée sur le portail web La X Noticia.

Pour sa part, au Pérou, Capriles a rencontré l'ex président Alan Garcia (1985-1990 et 2006-2011) qui est soupçonné de corruption durant son dernier mandat et d'avoir concédé plus de 5 000 grâces, en majorité à des trafiquants de drogues parmi lesquels 400 de haute dangerosité, sans doute en échange de pots-de-vin.

Ensuite, l'ex candidat anti-chaviste a participé à un forum de l'Université de Lima, sous les auspices des sponsors de sa visite, des conservateurs du Parti Populaire Chrétien (PPC) et de l'Alliance Populaire Révolutionnaire Américiane (Apra).

Les intentions de Capriles à Lima étaient de rencontrer le président de ce pays, Ollanta Humala, actuel président de l'UNASUR. Cependant, il n'y parvint pas car le dignitaire informa qu'il ne e recevrait pas.

AVN 21/07/13 (traduction Françoise Lopez)