Venezuela: NOUS AFFRONTONS LA NEGATION SYSTEMATIQUE DES REUSSITES DE LA REVOLUTION

Caracas, 19 mai AVN – Les médias de communication qui font partie du Système Bolivarien de Communication et d'Information (Sibci) doivent se préparer à affronter la guerre médiatique que les corporations médiatiques nationales et internationales organisent contre le Venezuela et le Gouvernement Révolutionnaire.

Le ministre de la Communication et de l'Information, Ernesto Villegas, a analysé cette semaine avec des journalistes du sibci et des médias privés le traitement que les entreprises de communication privées donnent aux contenus des informations fournies par le Gouvernement National, comme faisant partie du Gouvernement de Rues réalisé dans l'état de Tachira.

Villagas a déclaré qu'actuellement, l'Etat vénézuélien affronte l'invisibilité médiatique et « la négation systématique des réussites de la révolution. »

« Nous affrontons l'invisibilité, la négation systématique des réussites de la révolution, à cause de cela, il faut renforcer le Système Bolivarien de Communication et d'Information. Les forces militaires vénézuéliennes ont la responsabilité de défendre notre souveraineté, les forces de la communication doivent se préparer à défendre la souveraineté nationale, » a souligné Villegas.

Dans sa réflexion sur la communication à l'époque de la Révolution Bolivarienne, Villegas a souligné que cela implique non seulement un processus de moyens mais aussi la communication alternative car « est aussi bien un communiquant celui qui tient un micro à la main que celui qui peint un mur, celui qui fait de la radio, celui qui fait du théâtre. »

« Que le peuple parle, que le Gouvernement écoute et résolve, c'est la voie pour avancer dans la consolidation du socialisme bolivarien, du socialisme vénézuélien », a indiqué le ministre.

Le ministre a écouté les exposés et les propositions des professionnels de la communication de Tachira et il a été d'accord avec eux sur la nécessité de renforcer la souveraineté de la communication dans cette zone, d'améliorer la couverture des canaux nationaux sur la frontière et en prêtant attention aux dénonciations d'irrégularités dans l'espace radioélectrique.

« Les particularités que présente cet état, en particulier en sa qualité de frontalier avec la République sœur de Colombie, augmentent les responsabilités des médias de communication dans la lutte pour notre droit à être libres et pour être à l'avant-garde de cette guerre contre les intérêts mercantilistes », a-t-il précisé.

Villegas a souligné que certains journalistes et dirigeants de médias sont angoissés à cause de la pénétration de stations colombiennes dans l'espace radioélectrique national « qui font partie de notre territoire et de notre souveraineté et se voit mis en danger chaque fois que les ondes pénètrent de façon irrégulière dans l'état. »

« Bien que nous croyions en l'union des peuples frères et dans l'intégration latino-américaine, on doit évaluer ces irrégularités car elles nous engagent dans d'autres conflits, comme le conflit armé, qui ne sont pas les nôtres, » a-t-il noté.

Le ministre a aussi indiqué qu'on étudiera des mécanismes pour augmenter le signal de canaux de télévision publique comme Venezolana de Television et Vive en zones frontières, où les communautés elles-mêmes ont demandé l'activation du signal.

AVN 19/05/13

(traduction Françoise Lopez)