LES 6 GROS MENSONGES D'Henrique Capriles Radonski

Publié le par cubasifranceprovence

Par Ronald Muñoz

 

Voici les axes stratégiques du discours de campagne du dirigeant de la droite, Henrique Capriles Radonski.

 

  • Je n'ai jamais été ennemi de Chavez :

Faux. Ou il croit que les gens sont idiots ou bien qu'ici, personne n'a de mémoire. Capriles débute en politique lors de la phase finale de la 4° République avec le parti de droite Copei. A partir de là, il a été un adversaire acharné du Gouvernement. Capriles fut l'espoir de l'élite économique vénézuélienne et de sa classe politique qui voyait se détruire le système politique dominant sous ses yeux et qui cherchait des figures jeunes en son sein pour un éventuel sauvetage à moyen terme qui se traduirait par son retour au pouvoir.

 

Depuis le début de sa carrière de dirigeant, il s'est opposé aux politiques du processus révolutionnaire du Commandant Chavez : il appela à voter contre la Constitution qu'il dit aujourd'hui défendre. Il soutint le groupe de militaires qui, sur la place d'Altamira, renièrent leur Commandant en Chef et ensuite attaquèrent une ambassade et à peu de choses près, participa activement à un coup d'état où la vie même du Commandant fut menacée.

 

  • Ceux qui sont en campagne forment l'entourage inefficace du Commandant.

Comme si son gouvernement de Miranda avait été un coup d'éclat !

Quelle autorité morale peut avoir Capriles pour parler d'efficacité, si peu que ce soit ? Son état est l'état du pays où il y a le plus d'insécurité et les ouvrages d'infrastructures construits dans son état comme le Metro de Los Teques, le Téléphérique de Mariche, l'échangeur de Los Cerritos ou la passerelle Bicentenaire ont été construits par le Gouvernement Révolutionnaire, gouvernement dont fait partie tout cet entourage que Capriles maintenant, ose disqualifier.

 

Capriles, par contre, n'a aucune œuvre importante à montrer en tant que gouverneur de Miranda. Sa mauvaise gestion a été présenté par l'auteur de ces lignes en première page et présentée au pays au moyen des micros de la Venezolana de Television : écoles inachevées, locaux préscolaires mal construits, lycées à l'abandon, travailleurs renvoyés et poursuivis pour leurs tendances politiques, retards dans le paiement des primes et pour le moins grave, mauvaise administration des ressources de l'état : les ressources transférées de manière opportune par le Gouvernement National n'ont jamais suffi pour couvrir un budget présenté par le propre gouvernement de son état.

 

Son échec et son inefficacité en tant que gouverneur sont aussi grandes que sa mauvaise gestion en tant que maire de Baruta : de tout Caracas, pendant son mandat, cette municipalité était celle qui avait le plus de trous dans les rues. Tous ceux qui vivent à Caurimare, Chuao ou Las Minas de Baruta savent très bien que je ne mens pas.

 

Tandis que le Commandant Chavez, le Président Maduro et les autres dirigeants du processus révolutionnaire ont reconnu des déficiences dans certains secteurs de l'administration publique et prennent ouvertement des mesures pour exterminer les anciens vices institutionnels – hérités de la 4° République et de sa culture politique – de son côté, le candidat Capriles nie absolument quelque faute dans sa gestion de gouverneur et, protégé par le pouvoir omnipuissant du réseau mondial de radio, de télévision et de presse écrite du grand capital transnational, vend son médiocre mandat comme un exemple d'efficacité.

  • Il respecte Chavez et sa famille et son problème est avec Maduro :

Faux. S'il respectait la mémoire du Commandant, jamais il n'aurait fait les déclarations déplorables de dimanche dernier où il a affirmé que l'entourage de Chavez a menti au pays, profitant de la maladie et ensuite du décès du Commandant. Capriles dit que Maduro est un menteur mais que selon ce qu'il dit, il respecte le famille de Chavez... Le problème est que la personne qui apparaît sur les photos présentées au pays il y a plusieurs jours n'est pas Nicolas Maduro... mais les propres filles du Commandant. Capriles est-il en train de dire que les filles de Chavez, sa mère, son père, ses frères et son fils ont eu le sang froid de mentir au pays. ? Oui, il le dit quand il affirme qu'on a menti à ce sujet parce qu'un tel mensonge aurait été impossible sans la participation directe de la famille du Commandant. Capriles ne respecte donc pas la famille du Commandant.

 

Malgré une si grande provocation qui par moments, donne l'impression de chercher à provoquer un conflit dans le pays, le peuple fera justice en paix, par son vote.

 

  • Il demande pardon pour les erreurs commises pendant sa campagne :

    Faux. En un message clair à tous les secteurs de l'opposition qui sont contre lui, Capriles fait un faux mea culpa pour la manière dont son état-major de campagne et son parti ont exclu et offensé les autres partis de la MUD. Mais la réalité est que la guerre déclarée entre Action Démocratique et l'entourage de Capriles rend impossible une réconciliation. Ramos Allup, secrétaire général d'Action Démocratique n'a jamais, pas une fois, été présent à aucune réunion de Capriles ni dans sa campagne précédente ni dans celle-ci ni dans aucune dans le passé du CEN de AD. De son côté, Capriles ne mentionne jamais les adhérents de l'AD.

 

  • Maduro n'est pas Chavez :

Faux. Il se peut que Maduro ne soit pas Chavez mais c'est son fils politique. Le Commandant lui-même est revenu de Cuba au Venezuela au milieu de sa maladie, dans le but unique de demander au peuple vénézuélien que, s'il disparaissait, tous avaent le devoir de porter Maduro à la présidence pour garantir la continuité du processus révolutionnaire. Maintenant, peut-on supposer que Capriles connaît mieux Chavez que Maduro, Diosdado Cabello ou la propre famille du Commandant ? Il faut être le roi des cyniques pour prétendre interpréter la volonté de celui que pendant 14 ans, il a essayé de détruire.

 

La réalité est que si Chavez avait été là, il approuverait ce qui a été dit en ce jour et il dirait que oui, il est Maduro.

 

  • Il ne faut pas mêler Chavez à la campagne parce qu'elle se passe seulement entre lui et Maduro.

Faux. Au milieu de son analphabétisme politique et après s'être opposé à ce processus pendant des années, Capriles ne s'est pas encore rendu compte – ou il fait semblant – que ceci est une révolution en marche, un processus collectif qui implique toute une vision du monde et un projet du pays. Mais si c'est un processus collectif, il est absolument indubitable que ce processus est né de la vision et du leadership du Commandant Chavez : il l'a conçu, il en a calculé chaque pas, il en a mis en place la tactique et la stratégie et il a vu l'avenir... Et il a planifié de manière si magnifique qu'il a été capable d'indiquer ce qui devait être fait, lui étant absent. Le gouvernement de Nicolas Maduro sera la continuation du processus mis en place par le Commandant Chavez.

 

Non, Henrique, non, la campagne n'est pas seulement entre toi et Nicolas Maduro, cette campagne est entre toi et Chavez et nous sommes tous Chavez, tout le peuple... qui jamais ne votera pour quelqu'un comme toi qui représente seulement les intérêts de la vieille classe politique et de l'élite économique de toujours, habituée pendant des siècles à faire tout ce qui lui passait par la tête avec le peuple, se faisant un rempart de son contrôle sur l'Etat et offrant les richesses de notre patrie souveraine à des puissances étrangères.

 

Malgré tous les mensonges de ses médias, le peuple est sage et, ce 14 avril, il le prouvera : aucun de ceux qui ont voté pour Chavez le 7 octobre ne va préférer voter pour Capriles au lieu de Maduro : qu'ils regardent seulement le peuple sur l'esplanade des Héros et ils comprendront... Ce 14 avril, Chavez, finalement, atteindra ses 10 millions d'électeurs.

 

(source http://www.minci.gob.ve)

(traduction Gaston Lopez)