LES 5

Les 5 en 2011 : résumé annuel

Par Tania Hernández

Les recours en Habeas Corpus des 5 antiterroristes cubains emprisonnés aux Etats-Unis, la sortie de prison de René González et l’amplification des actions de solidarité ont été les principaux faits marquants dans l’affaire des Cinq au cours de l’année 2011.

Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Fernando González, Antonio Guerrero et René González ont, tour à tour présenté leurs recours en Habeas Corpus, qui contiennent  de nouvelles preuves qui n’avaient pas été présentées lorsqu’ils avaient été jugés en 2001, ainsi que des violations de la constitution commises au cours du procès.

Les documents, que les 5 ont préparé avec l’aide des avocats de la défense, ont un point commun : ils présentent des preuves du paiement, par le gouvernement des Etats-Unis, de journalistes de Miami. Ces journalistes ont harcelé les témoins et les membres du jury et ont publié des articles visant à retourner l’opinion nord-américaine contre nos 5 compatriotes. 

La cour d’appel du onzième circuit d’Atlanta avait estimé que l’ambiance qui entourait le procès était propice aux préjugés et aux illégalités.

Grâce aux recherches persistantes des amis solidaires membres de l’Association Nationale des Avocats nord-américains, plusieurs preuves de ces paiements ont pu être obtenues. L’argent du contribuable a servi à faire ces versements d’argent effectués par l’Etat fédéral via Radio et TV Martí.

Comme l’avait fait remarquer Gloria la Riva, coordinatrice du Comité National des Etats-Unis pour la libération des 5 : 

« C’est la première fois que nous avons prouvé que les journalistes ont été payés à partir de 1998, lorsque les 5 ont été arrêtés. Il y a plus de 2200 pages de contrats et d’informations sur  les journalistes payés.».

Dans leurs recours en Habeas Corpus, chacun de nos compatriote présente des détails sur des violations commises dans leurs cas spécifiques, ce qui permet, du point de vue technique, de disposer d’un dossier beaucoup plus solide.

Dans le cas de Gerardo, condamné à deux perpétuités plus 10 ans de prison, son Habeas Corpus constitue sa dernière chance pour changer l’injuste sentence liée à la destruction des avionnettes du groupe terroriste Frères à la Rescousses en 1996, un fait dans lequel Gerardo n’a absolument pas été impliqué.

Le gouvernement de Washington refuse de présenter les images satellites de cette action, on se demande pour quoi. Peut être parce qu’elles prouveraient  l’innocence de Gerardo, qui n’a jamais mis en danger la sécurité nationale de ce pays.

Cette conduite révèle la partialité du gouvernement, ce qui selon le droit international et le droit étasunien lui-même, suffirait à déclarer nul le procès.

Le 7 octobre, à l’aube, René González Swerert est devenu le premier des cinq cubains antiterroristes á être sorti de prison, après avoir purgé une injuste peine de 13 ans d’incarcération.

S’il a laissé derrière lui la prison de Marianna, en Floride, il n’est pas encore libre. René doit rester en liberté surveillée pendant 3 ans, il est soumis à une série de restrictions spéciales qui l’empêchent, entre autre, de « s’approcher ou de se rendre dans des lieux spécifiques que l’on sait fréquentés par des individus ou des groupes terroristes. »

René González n’est pas autorisé à rentrer à Cuba, où vit toute sa famille. Il ne peut avoir aucun contact avec ces 4 camarades de lutte.

A sa sortie de prison, René à retrouvé avec émotion ses filles, son père et son frère… les images de cette rencontre ont ému les amis solidaires du monde entier.

« Maintenant il faut poursuivre la lutte. J’envoie une accolade aux camarades. Je leur dis que je vais bien et que je suis prêt à continuer à lutter jusqu’à ma mort ».

Sa femme, Olga Salanueva, n’a pas pu l’attendre à la sotie de prison pour l’embrasser parce que les Etats-Unis lui refusent le visa d’entrée dans ce pays. Elle déclare qu’elle voudrait le voir enfin libre. Elle s’inquiète pour la sécurité de René… Il ne faut pas oublier que parmi les terroristes dangereux qui se promènent librement dans les rues étasuniennes, se trouve Luis Posada Carriles.

 « Je demande au Procureur Général, au gouvernement étasunien  qui  dois-je voir pour demander qu’on m’autorise à voyager aux Etats-Unis. Ils m’ont déclaré non éligible pour recevoir un visa »

L’amour, le respect et la reconnaissance du peuple cubain, en particulier des jeunes générations sont parvenus à Gerardo, Ramón, Antonio, Fernando et René par l’intermédiaire de la troupe de théâtre La  Colmenita, la petite ruche qui a réalisé une tournée très réussie dans plusieurs villes étasuniennes.

Avec leur façon très particulière de raconter des histoires, les enfants, dirigés par Carlos Alberto Cremata, ont porté l’affaire des 5 au public étasunien. Auparavant ils avaient présenté leur pièce Abracadabra dans d’autres pays européens et même en Asie. Partout, ces enfants cubains ont sensibilisé le public à cette injustice. Il s’est agi sans aucun doute, d’une des actions les plus remarquables réalisées en matière de solidarité avec les 5.

Chacun des 5 a pu parler par téléphone avec les membres de la troupe. Esrnesto Escalona, l’un des petits acteurs nous donne ses impressions.

 « C’était une expérience très émouvante d’écouter la voix de chacun d’entre eux. C’est avec Gerardo que nous avons pu parler le premier. C’est une personne qui a une grande foi, une grande force. Quand on parle avec lui, on ne dirait pas qu’il est dans une prison. Après nous avons pu parler avec René. Tous les enfants, nous avons pu parler avec lui. C’était impressionnant. Nous parlions avec lui comme si nous le connaissions, comme s’il était l’un des profs de la Colmenita. À moi, il m’appelait Ernestico, comme s’il me connaissait. C’était émouvant ».

Depuis l’arrestation des 5 en septembre l998, des associations et des comités de solidarité avec leur cause sont créés un peu partout dans le monde. À l’heure actuelle il y en a 343 dans 113 pays.

Ces hommes et femmes se sont adonnés avec passion à cette bataille. Ils ont réalisé des marches, des sit-in, des rencontres qui ont mobilisé des intellectuels, des hommes politiques, des croyants, des parlementaires et d’autres secteurs de la société civile pour diffuser la vérité sur l’affaire, exiger des visas pour les femmes de Gerardo et de René et la libération de nos camarades.

Un exemple. La pacifiste étasunienne, Cindy Sheehan, mère d’un soldat étasunien mort  en Irak, a participé au 7è colloque international  pour la libération des 5 et contre le terrorisme, dans la ville d’Holguín, dans l’Est de Cuba.

Elle a remis aux mères des 5 une chaîne que son fils Casey lui avait offerte et elle leur a dit de la garder tant que leurs enfants ne rentreront pas à la Patrie.".

 « Je voudrais démontrer la solidarité de milliers d’Étasuniens avec le peuple cubain, avec la révolution cubaine, avec les 5 et leurs proches. »

Le décès de l’avocat étasunien Leonard Weinglass, membre de l’équipe de la défense des 5 et du Révérend Lucius Walker ont été des revers pour la cause des 5.

Léonard Weinglass a su combiner son excellence juridique avec la générosité et il  s’est consacré jusqu’à son dernier souffle à préparer la défense des 5, ce qui comme l’a bien souligné le président du Parlement cubain était un honneur et un privilège.

“ Nous nous sommes habitués à parler de 5 héros, mais ils en sont 6 en réalité. L’avocat Leonard Weinglass était le 6è héros. C’est un cas extraordinaire d’héroïsme dans l’accomplissement de ce qui pour lui n’était pas uniquement sa profession, mais une mission. Lutter pour la justice, pour le droit. ”

Le leader religieux Lucius Walker, qui à la tête des Pasteurs pour la paix a défié le blocus depuis 1992, en détournant des lois absurdes et criminelles, s’est fait remarquer pour son travail pacifiste en faveur de la libération de Gerardo, Ramón, Antonio, Fernando et  René.

En  2011, l’ex président étasunien, James Carter a visité notre pays. Il  s’est entretenu avec le leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro, avec le  Président Raúl Castro  et avec les proches des 5.

Dans ses déclarations il s’est prononcé en faveur de la levée du blocus et il a souligné que les 5 privés de leur liberté depuis 13 ans, sanctionnés à des peines exorbitantes au terme d’un procès rempli d’irrégularités à Miami, méritent de rentrer à Cuba » 

Par ailleurs, un sondage réalisé par l’hebdomadaire britannique The Economist a révélé que 96% des personnes interrogées considéraient que les peines infligées aux 5 étaient injustes.

La collection de papillons dessinés par Antonio  Guerrero et les caricatures de Gerardo Hernandez,  ont été présentées dans plusieurs villes étasuniennes et dans des pays latino-américains et caribéens, dans le but de faire connaître, à travers l’art, à davantage de personnes, la cause des 5.

De nombreuses personnalités se sont jointes à la lutte internationale pour la libération des 5. Le prêtre britanniqueGeofrey Bottoms, l’acteur étasunien Danny Glover et le cinéaste Saúl Landau,  réalisateur du documentaire, S’il vous plaît, que le véritable terroriste se mette débout, ont rendu visite à Gerardo dans la prison de Victorville, en Californie.

L’année 2012 sera décisive sur le plan légal, en ce qui concerne les habeas corpus présentés par la défense. Mais ce sera la force de la solidarité internationale qui fera rentrer les 5.

Ce sont les vœux de fin d’année que tous ceux qui sont très impliqués dans cette bataille pour la justice font. Comme cadeau nous vous invitons à écouter Antonio Guerrero et les enfants de La Colmenita, chanter El necio. Le Con.

 

La FNCA derrière le principal témoin à charge contre Gerardo Hernandez

Jean-Guy Allard

LE principal témoin à charge présenté par le procureur fédéral contre le Cubain Gerardo Hernandez Nordelo n’était autre que le premier officier d’un navire de croisière dont les propriétaires ont apporté une contribution de 25 000 dollars pour la création de la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA), une organisation dont la branche paramilitaire a organisé et financé des actions terroristes contre Cuba.

Gerardo Hernandez, l’un des cinq antiterroristes arrêtés par le FBI pour avoir infiltré des groupes terroristes d’exilés cubains aux USA, avait été condamné à deux peines à perpétuité plus quinze ans de prison au terme de la grossière manipulation de l’affaire de la destruction, le 24 février 1996, de deux avionnettes d’une organisation contre-révolutionnaire de Miami qui survolaient illégalement le territoire cubain, en dépit des nombreux avertissements du gouvernement de l’île.

Bjorn Johansen, premier officier du Majesty of the Seas, de la compagnie Royal Caribbean, avait Pedro G. Whelpton comme second lors de l’incident. Whelpton fut présenté comme membre de la FNCA, une organisation hostile au gouvernement cubain et faisant partie d’une soi-disant Commission pour le développement économique et la reconstruction de Cuba, connue pour ses attaques contre l’île.

À la suite de plusieurs entretiens avec le FBI, Johansen accepta de collaborer, mais il n’y eut jamais d’enquêtes sur les activités « militantes » de Whelpton.

C’est ce qui ressort d’un article du Havana Reporter, l’hebdomadaire en anglais de l’agence Prensa Latina, qui précise dans sa dernière édition que Fernando Morais, l’auteur d’un livre sur les Cinq intitulé Les derniers soldats de la Guerre froide – paru récemment au Brésil –, avait commenté ces faits lors du lancement de l’ouvrage.

Dans une série d’articles publiés par le New York Times en 1995, José Francisco « Pepe » Hernandez Calvo, qui était à l’époque président de la Fondation nationale cubano-américaine, mentionnait la Royal Caribbean Cruises parmi la quarantaine d’entreprises ayant financé la création de son organisation.

Il s’agit du même « Pepe » Hernandez qui échappa de justesse en 1997 à la saga du yacht La Esperanza, intercepté en eaux portoricaines alors que son équipage s’apprêtait à commettre un attentat contre le leader cubain Fidel Castro dans l’île Margarita. Parmi l’arsenal découvert à bord figuraient des fusils d’assaut à lunette Barret, calibre 50, du matériel spécial VHF, des lunettes de vision nocturne et 10 caisses de munitions, entre autres. Pepe Hernandez était le propriétaire d’un de ces fusils. À noter que tout ce beau monde fut acquitté !

Ce qui est absurde, c’est qu’en mai 2001 les représentants du Procureur dans le procès des cinq Cubains ont reconnu que les preuves disponibles contre Hernandez dans le cas du chef d’accusation Nº 3 concernant les avionnettes ne pouvaient pas le faire condamner, et ils ont demandé de les retirer.

La juge Joan Lenard, délibérément hostile, rejeta la requête. Le Ministère public introduisit alors un recours extraordinaire à cette même fin auprès de la Cours d’appel d’Atlanta, qui le refusa. Le jury dirigé par un fonctionnaire d’État se montra prédisposé contre l’accusé après avoir entendu le témoignage du premier officier Bjorn Johansen.

Dans le cas de Gerardo Hernandez, le Procureur soutient la thèse selon laquelle les avions auraient été abattus en eaux internationales. Les États-Unis ont refusé de présenter les données d’observation satellitaire, par crainte de voir confirmée la véracité des affirmations des autorités cubaines.
 

 

 

Message de René Gonzalez au peuple de Cuba
(Version sténographique du Conseil d’Etat)

CES mots s’adressent à mon peuple. Je les lui dois depuis le jour où je suis sorti de prison, et je n’avais pas pu les lui envoyer pour des raisons tenant au fait qu’il nous fallait absolument organiser un voyage sûr auparavant.

Il est véritablement difficile de s’adresser à un peuple qu’on aime tant et auquel on appartient pleinement en passant par une caméra, mais j’éprouvais le besoin de communiquer avec vous et de vous dire combien nous vous sommes reconnaissants de ce que vous avez fait pour nous, de vous expliquer que nous nous sommes sentis accompagnés par les milliers de messages qui nous sont parvenus, les lettres des enfants, des collectifs de travail ou d’études qui nous écrivaient depuis Cuba. Ce soutien ne nous a jamais fait défaut et nous a alimentés au fil de ces années d’injustice qui durent depuis trop longtemps.

Ce moment de bonheur que nous partageons est pour moi une parenthèse dans une longue histoire d’abus où le premier geste de justice n’a toujours pas été fait. Le fait que je me trouve aujourd’hui hors de la prison ne signifie que ceci : nous sommes arrivés au terme d’une avenue d’abus dont j’étais la cible, mais il nous reste quatre frères à sauver. Nous les voulons auprès de nous, avec les leurs, avec tout ce peuple pour leur donner le meilleur de lui-même, et pas en ces lieux sinistres où ils se trouvent maintenant, où ils s’éveillent chaque matin, vont dans une cantine où ils ne doivent pas manger, fréquentent des individus qu’ils n’ont pas lieu de fréquenter. Nous devons impérieusement poursuivre la lutte pour les en faire sortir, eux aussi.

Pour moi, ceci est une tranchée, un nouveau lieu depuis lequel je vais poursuivre le combat pour que justice soit faite et que les Cinq puissent rentrer auprès de vous.

Je tiens à saluer tout spécialement les familles des quatre frères, dont la joie m’a réellement ému. On est profondément touché lorsque l’on parle par téléphone avec une personne dont on sait que le fils ou le mari est en prison et qui reçoit votre propre liberté comme s’il s’agissait de celle de l’un des siens. Ceci m’émeut et m’engage à poursuivre le combat : Les quatre autres ne méritent pas d’être là où ils sont.

À tout mon peuple, à tous ceux qui, au fil de ces années, nous ont accompagnés depuis tous les points du monde, à ces milliers d’amis qui nous ont aidés à rompre peu à peu le blocus de l’information, à briser le mur de silence édifié par les transnationales de la presse, je vous exprime, au nom des Cinq, notre plus profonde reconnaissance, mon engagement, ma volonté de vous représenter comme vos le méritez, car c’est en définitive ce que nous, les Cinq, avons fait : nous ne sommes pas que cinq, nous sommes tout un peuple qui résiste depuis cinquante ans et qui continue de résister. Nous nous inspirons de vous car nous savons que nous vous représentons et jamais nous ne manquerons à notre devoir. Nous resterons à la hauteur qui est celle que vous méritez.

Je vous embrasse tous.

Où que nous soyons, nous, les Cinq, tenons à vous exprimer notre affection.

 

 

 

Ricardo Alarcón indique que la sécurité de René González est en danger aux États-Unis

Par Reynaldo Henquen  

La Havane, 8 octobre (PL-RHC) – Ricardo Alarcón, Président de l’Assemblée Nationale de Cuba a indiqué que la sécurité de l’antiterroriste René González est en danger aux Etats-Unis. Rappelons que René doit passer trois de liberté surveillée dans ce pays après sa sortie de prison vendredi.

4 autres antiterroristes cubains : Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Fernando González et Antonio Guerrero, purgent toujours en prison de longues peines dont deux perpétuités.  Au sujet de l’importance de la lutte et de la pression de la solidarité internationale dans l’affaire des 5 il a relevé :

“Nous devons poursuivre avec acharnement pacifique les autorités étasuniennes, avec nos dénonciations, notre réclamation et avec un question toute simple : de quel côté sont les gouvernants étasuniens ? Du côté des terroristes qui ont été créés, protégés par toutes les administrations étasuniennes précédentes ou vont-ils se préoccuper pour garantir la sécurité de la vie de René Gonzalez et surtout pour que René puisse rentrer à son pays où l’attendent sa femme, ses filles, ses parents et son peuple ? »

Au sujet du rôle des médias Ricardo Alarcon a signalé :

“Les grands médias, les transnationales de l’information qui contrôlent le négoce de la presse et des télécommunications en général ne sont pas précisément des véhicules de la liberté d’expression, mais des instruments de la tyrannie médiatique de l’empire ».

Au cours de la première journée de la 6e Rencontre de Solidarité avec Cuba, qui se tient dans la capitale mexicaine, Ricardo Alarcón a dénoncé de récentes déclarations de la congressiste étasunienne
Ileana Ross Lehtinen qui incitent à la violence contre René González.

Il a commenté que cette élue a toujours été alliée des terroristes anti-cubains dont Luis Posada Carriles, co-auteur avoué de la destruction en plein vol d’un avion de ligne cubain en 1976. Les 73 personnes qui se trouvaient à bord ont été tuées.

Le Président du parlement cubain a ajouté que s’il arrivait quoi que ce soit à René González, ce serait l’entière responsabilité du gouvernement étasunien.

 »Ces terroristes –a-t-il ajouté- bénéficient encore de nos jours de la protection des gouvernants étasuniens »

Il a précisé que les restrictions qui pèsent sur René lui interdisent de s’approcher des terroristes et de leurs endroits habituels ce qui est une reconnaissance explicite de l’existence de ce type d’individus aux Etats-Unis.

Dans son intervention à la rencontre, Ricardo Alarcón s’est également référé aux divers actes arbitraires commis au cours du procès et en prison contre les 5.

Il a cité en exemple le fait que ni eux, ni leurs avocats n’ont eu accès à des documents du gouvernement étasunien qui constitueraient soi-disant des preuves contre eux. Il a également cité la campagne de presse contre les 5, financée par le gouvernement étasunien ainsi que les pressions  sur des jurés et des juges et d’autres encore tout au long du procès.  

Ricardo Alarcón s’est également référé au silence de la presse au sujet de ces violations contre les 5. Il a précisé que quand la presse fait mention de quelque chose à ce propos, elle dénature les faits.

Le Président du parlement cubain a enfin demandé aux délégués à la rencontre de persévérer dans la lutte pour la cause des 5 antiterroristes cubains qui symbolisent l’essence de la résistance à la politique d’intervention des gouvernements étasuniens.