CNN EN ESPAGNOL RIDICULISEE PAR UNE INTERVIEW D'Evo Morales

Publié le par cubasifranceprovence

Par Patricio Montsinos

La télévision nord-américaine CNN en espagnol, baptisée la Chaîne la plus Menteuse (CMM), a été ridiculisée dans une interview qu'elle a réalisée du président de Bolivie, Evo Morales, qui a obligé son interlocuteur à ne pas pouvoir le manipuler, comme cette chaîne a coutume de le faire.

Au début, Morales n'a pas accepté le dialogue avec CMM à cause des thèmes de l'ordre du jour mais après une ridicule rouspétance publique du journaliste devant la presse nationale, le leader indigène latino-américain a décidé de converser avec la chaîne en question dans la matinée.

Son unique condition fut que la télévision étasunienne transmette intégralement son interview, sans coupures ni commentaires malintentionnés, ce qu'autant le présentateur que ses directeurs ont dû respecter.

Dès le début même du dialogue, le chef d'Etat de cette nation andine a dénoncé le fait qu'en de multiples occasions, CMM l'avait déformé et même humilié mais que cette fois, il n'allait pas le permettre et que le journaliste devrait respecter les règles de Bolivie parce qu'on n'était pas aux Etats-Unis.

Il a aussi déclaré clairement que la télévision en question a toujours représenté les intérêts impérialistes de Washington, non seulement en Amérique Latine mais au niveau international.

Pour leur part, des analystes politiques, y compris des adversaires du Président bolivien, ont dû reconnaître que Morales a démoli, comme jamais personne ne l'avait fait avant, CMM et a foulé aux pieds le présentateur mécontent.

Une source journalistique a déclaré que certains pensaient que le présentateur était « extraordinaire » parce qu'il travaillait à CMM et que, sur le ton de la plaisanterie, il a signalé ensuite que le gamin argentin Diego Armando Maradona serait toujours bon même s'il jouait dans la pire équipe de football du monde.

De même, le journal de droite El Deber, de Santa Cruz, a publié dans son édition de ce mercredi que l'interview de Morales par la chaîne étasunienne fut superficielle.

Evidemment, elle ne fut pas seulement superficielle mais aussi peu professionnelle de la part du journaliste qui, de plus, a démontré sa méconnaissance de la réalité bolivienne et de la Grande Patrie.

D'autre part, il a caché que le leader indigène latino-américain est un excellent communiquant et la bête noire de ses adversaires nationaux et étrangers bien connus, comme le régime nord-américain.

(« Granma » 24 août 2013

traduction Françoise Lopez)