LES ATTAQUES CONTRE LE Venezuela ONT POUR OBJECTIF LES RESERVES ENERGETIQUES DU PAYS

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 27 mai AVN – Les cris des personnages d'importance internationale qui attaquent constamment les pouvoirs publics et remettent en question les résultats des élections du 14 avril dernier font partie de la stratégie contre le Venezuela, dont le but est d'en finir avec le Révolution Bolivarienne pour s'approprier les ressources énergétiques du pays.

C'est ce qu'a déclaré ce lundi le sociologue Miguel Angel Contreras, qui a rappelé que le Venezuela est le pays qui possède la première réserve de pétrole à l'échelle mondiale.

« Cette première réserve de pétrole implique aussi qu'on a besoin de gouvernements favorables aux politiques néo-libérales d'ouverture du monde », a-t-il déclaré en référence aux prétentions de la droite d'obtenir le pouvoir dans le pays.

Lors d'une entrevue dans le programme Dando y Dando que transmet Venezolana de Television, Contreras a souligné qu'au Venezuela, la droite prétend générer les conditions pour un coup d'Etat, avec l'aide de personnages internationaux, en essayant de remettre en question les pouvoirs publics du pays et de refuser de reconnaître les résultats des élections présidentielles d'avril dernier.

Il a signalé que l'opposition vénézuélienne prétend répéter la même trame qu'après le référendum présidentiel du 15 août 2004, par lequel le président Hugo Chavez Frias fut confirmé avec 59,1% des voix.

Comme il l'a expliqué, la trame fut d'inventer une notion de fraude au moyen d'une stratégie de « fuite » qui inclut les personnages internationaux qui donnent leur avis sur la situation intérieure du Venezuela.

Ainsi, il a mentionné le joueur d'échecs Gary Kasparov et les deux ex présidents colombiens Andres Pastrana et Alvaro Uribe qui remettent continuellement en question le processus révolutionnaire que vit le Venezuela depuis 14 ans.

« Ils veulent créer des matrices mais elles ne sont pas nécessairement pensées pour le Venezuela mais pour « manufacturer » un consensus autour d'une vision négative du Venezuela.

Le sociologue s'est référé à la guerre psychologique qui essaie de fracturer la Révolution Bolivarienne. « On prétend générer une fracture et sur celle-ci, essayer de générer un autre type de stratégie qui aille détourner la cohérence du gouvernement. »

Cependant, Contreras souligne que sur les bases du chavisme, on est clair sur le type de stratégie que la droite vénézuélienne est venue configurer avec l'aide internationale depuis de nombreuses années. « Le Venezuela est le seul pays qui a répondu pendant 14 ans à une guerre psychologique systématique contre le processus de changement », a-t-il indiqué.

AVN 27/05/13

(traduction Françoise Lopez)