Venezuela: LES DEPUTES DOIVENT RECONNAITRE LE CHEF DE L'ETAT POUR INTERVENIR A L'ASSEMBLEE NATIONALE

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 29 avril AVN – Le Président de l'Assemblée Nationale (AN) et premier vice-président du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), Diosdado Cabello, a affirmé ce lundi que les députés d'opposition doivent reconnaître le Président de la République, Nicolas Maduro, pour être reconnus comme députés et avoir le droit de parole au parlement.

Cabello a qualifié d'hypocrite l'attitude des parlementaires de la droite qui se plaignent parce qu'on ne leur donne pas le droit de parole en disant que c'est un droit que le peuple leur a donné mais nient la volonté du peuple qui a élu Nicolas Maduro Chef de l'Etat.

Lors de la conférence de presse hebdomadaire du PSUV à Caracas, Cabello a rappelé que beaucoup de députés de la droite qui refusent de reconnaître la victoire de Nicolas Maduro sont ceux qui, en avril 2002, ont soutenu la dissolution de l'Assemblée Nationale pendant le coup d'Etat contre le président Hugo Chavez.

« Celui qui tue par l'épée ne peut prétendre qu'on le frappe avec des fleurs a déclaré Cabello en référence à la prétention de certains députés de l'opposition de ne pas reconnaître les institutions de l'Etat.

Les Etats-Unis alignés sur l'opposition.

Cabello s'est référé au gouvernement des Etats-Unis, qu'il a signalé comme pratiquant l'ingérence, et a souligné son attachement à la rhétorique de la droite vénézuélienne qui insiste pour ne pas reconnaître les pouvoirs de l'Etat et le Président Nicolas Maduro qui fut élu par 7 586 251 Vénézuéliens le 14 avril dernier.

« Le seul pays du monde qui ne reconnaît pas le triomphe de Nicolas Maduro est les Etats-Unis et certains messieurs d'ici de l'opposition », a déclaré Cabello qui a souligné que le 14 avril, le peuple vénézuélien a vaincu la sale guerre.

« Nous avons été capables, en dix jours de campagne, de vaincre un appareil de deux ans de guerre contre le peuple du Venezuela et une guerre sale éhontée contre le camarade Nicolas Maduro », a déclaré le dirigeant chaviste, en reconnaissant le travail des Unités de Combat Hugo Chavez chargées de la mobilisation pour les élections.

« Si les Etats-Unis reconnaissent le triomphe du camarade Nicolas Maduro, certainement ils vont se trouver sans aucun argument » dit-il en se référant à l'ex candidat anti-chaviste battu, Henrique Capriles, qui refuse d'accepter les résultats donnés par le système électoral vénézuélien, considéré comme un des plus transparents et fiable du monde.

Capriles est fasciste.

Le premier vice-président du PSUV a regretté que l'opposition ait comme « leader » Henrique Capriles qui, à son avis, est un exemple « du fascisme pur » et l'instigateur de la mort de 9 personnes et de plus de 80 blessés, dans les actes de violence des 15 et 16 avril.

« Capriles est un leader fasciste, un assassin, ces assassinats sont de sa responsabilité et la conséquence de son appel à la violence, c'est un fasciste (…) Ils veulent éviter la discussion sur le thème du fascisme, non, le fascisme existe bien en ce moment au Venezuela, malheureusement, avec des leaders fascistes ».

Il s'est aussi référé au refus de l'opposition de participer au contrôle approuvé par le Conseil National Electoral. « Pour changer, l'opposition vénézuélienne a dit qu'elle n'irait pas », a déclaré le dirigeant après avoir rappelé que ce fut la droite qui demanda le contrôle de 46% des votes pour arriver à 100%, étant donné que les 54% ont été contrôlés le jour même de l'élection en présence de témoins de l'opposition et confirmèrent la victoire chaviste.

D'autre part, Cabello s'est référé à l'étude réalisée par le Centre d'Enquête Economique et Politique (CEPR pour son sigle en anglais) qui a déclaré : « que si les dénonciations de l'opposition vénézuélienne étaient fondées et que le président Nicolas Maduro avait gagné par fraude, il serait pratiquement impossible d'avoir obtenu le résultat que donne le contrôle de 54% des machines de vote mené à bien le 14 avril dernier. »

« Ils savent que ce qui va résulter de ce contrôle va être le triomphe de Nicolas Maduro », a conclu Cabello.

AVN 29/04/13

(traduction Françoise Lopez)