Cuba: 25 VERITES SUR LE SOMMET MERCENAIRE PARALLELE AU SOMMET DE LA CELAC

Publié le par cubasifranceprovence

Par Percy Francisco Alvarado Godoy.

1) Un groupe de contre-révolutionnaires cubains soutenus par ce qu'on appelle le Programme Pont Démocratique développé par le Centre pour l'Ouverture et le Développement de l'Amérique Latine (CADAL) essaient de monter un show médiatique à La Havane intitulé II° Forum Démocratique pour les Relations Internationales et les Droits de l'Homme, coïncidant avec le Sommet de la Communauté des Etats Latino-Américains et Caribéens (CELAC).

  1. Cet événement a pour but de vicier la réalisation de l'événement intégrationniste inter-gouvernemental qui aura lieu les 28 et 29 janvier, ainsi que d'ôter toute légitimité à Cuba face aux mandataires de la région.

  1. Un autre de ses buts est de provoquer une riposte légitime des autorités cubaines en charge de la sécurité et du bon déroulement du Sommet de la CELAC pour créer une victimisation fabriquée. Cuba n'acceptera pas de provocations de cette sorte.

  1. Plusieurs éléments contre-révolutionnaires ont pour mission de chercher des contacts avec des délégations accréditées au Sommet, dans le but de chercher une reconnaissance publique en tant que partie contestataire, ce pourquoi ils ont le soutien de plusieurs médias accrédités à cet événement, préalablement préparés à couvrir les provocations contre-révolutionnaires. Parmi ces médias se détachent Radio/TV Marti, CNN en espagnol, Globovision et La Voix des Amériques ainsi que d'autres agences internationales.

  1. Ils prétendent imposer la matrice d'opinion « la déclaration spéciale de défense de la démocratie de la CELAC et son incompatibilité avec le système de parti unique à Cuba ». C'est un questionnement clair à propos de la gouvernabilité à Cuba et de sa constitionnalité dont les fins politiques ne sont autres que détourner l'opinion publique internationale des buts du Sommet.

  1. Avec le CADAL, une organisation anti-cubaine qui a son siège en Argentine, participeront les groupuscules contre-révolutionnaires Arco Progresista, Comité Citoyens pour l'Intégration Raciale et Nouveau Pays ainsi que des représentants des petits groupes de provocateurs de la contre-révolution interne.

  1. Les provocateurs de l'événement sont Gabriel Salvia, directeur du CADAL, les contre-révolutionnaires et provocateurs Manuel Cuesta Morua, d'Arco Progresista, José Daniel Ferrer et Guillermo Fariñas, d'Union Patriotique de cuba ((UNNPACU) et Berta Soler, chef de file des Dames en Blanc, Juan Antonio Madrazo et Leonardo Calvo, du Comité citoyen pour l'Intégration Raciale, la mercenaire Yoani Sanchez, le manipulateur de sujets religieux, Mario Felix Lleonart et Lilian Ruiz. Avec eux se trouvent des représentants d'autres groupuscules comme Librado Linares, le Mouvement Cubain de Réflexion, Veizant Boloy du quatuor de mercenaires de Cubalex, Jorge Olivera Castillo et Victor Dominguez, d'un Club des Ecrivains inconnu, Lilvio Fernandez de la Jeunesse Active cuba Unie, Frank Correa, Fernando Palacios Mogar, du Parti Libéral National Cubain, Rogelio Travieso et Fernando Sanchez, du Parti Solidarité Démocratique, Wilfredo Vallin, de la minuscule et sans représentativité Association des Juristes de cuba, Rafaël Leon, du Projet Démocrate Cubain, ainsi que les auto-proclamés « journalistes indépendants » Reinaldo Escobar et Julio Aleaga Pesant.

  1. Le Premier Forum pour les Relations Internationales et les Droits de l'Homme a eu lieu à Santiago du Chili le 24 janvier 2013, préalablement au Sommet CELAC-Union Européenne avec l'autorisation du gouvernement de droite de Piñera et la complicité des partis de la droite chilienne.

  1. Jusqu'à présent, on sait que cette provocation a été montée par des fonctionnaires nord-américains liés à l'USAID et à la direction des organisations contre-révolutionnaires situées à Miami comme la Fondation Cubano-Américaine (FNCA), le Directoire Démocratique, Cuba Indépendante et Démocratique (CID) et d'autres groupes de l'Assemblée de la Résistance. Pour sa part, la SINA sera chargée de contrôler l'activité des délégations en favorisant des réunions avec des membres de celles-ci pour effectuer du travail de renseignement. Plusieurs officiels de la CIA maintiennent des relations étroites avec le CADAL, comme c'est le cas de Lawrence Corwin qui a été détaché à Cuba de 1998 à 2001.

  1. Le Centre pour l'Ouverture et le Développement de l'Amérique Latine (CADAL) prétend être une fondation privée et sans but lucratif – bien qu'il existe de fortes preuves du fait qu'elle est financée par les Etats-Unis et ses agences de renseignement ainsi que par des partis nord-américains, de pays latino-américains et européens, des fondations, des ONG et d'autres, dans le but de maintenir la guerre idéologique contre Cuba.

  1. Le CADAL est un instrument d'ingérence qui a son siège à Buenos Aires et une représentation en Uruguay bien qu'il utilise des membres reconnus de la droite latino-américaine qui font office « d'experts » dans es activités subversives.

  1. Le CADAL a constamment agi comme agent de déstabilisation contre les pays de l'ALBA – en particulier contre Cuba – ainsi que contre d'autres nations progressistes en manipulant le thème des Droits de l'Homme dans ceux-ci.

  1. Le CADAL est une partie du Network of Democracy Research Institutes (NDRI) associé au Projet Plate-forme Démocratique et est enregistré comme Organisation de la Société Civile devant l'Organisation des Etats américains (OEA).

  1. Il se charge de la formation de mercenaires et de provocateurs au moyen de différents séminaires, forums internationaux, recherches et enquêtes d'opinion manipulées, cours d'entraînement aux techniques de subversion et de préparation idéologique ainsi qu'à la divulgation de dénonciations dont la fiabilité est incertaine.

  1. Le CADAL a un large échafaudage médiatique pour réaliser son travail de manipulation médiatique contre-révolutionnaire sur internet et les Réseaux Sociaux parmi lesquels se détachent les sites suivants : www.cadal.org, www.cadal.org.uy, www.puentedemocratico.org, www.analisislatino.com, www.foroslatinos.org, www.vaclavhavel.org.ar, et www.procubalibre.org

  1. Le CADAL a été fondé le 26 février 2003 comme partie intégrante de l'activité de déstabilisation des Etats-Unis pour freiner l'essor révolutionnaire dans la région.

  1. Le CADAL conserve des liens forts avec la Fondation Konrad Adenauer, l'Institut Vaclav Havel, People in Need, Freedom House, l'USAID, la NED, l'IRI, l'IDI et d'autres institutions financées par les services de renseignement nord-américains sous diverses couvertures.

  1. Un des projets du CADAL est Pont Démocratique dont le but est de mettre en œuvre les plans de déstabilisation contre Cuba et d'autres nations avec les sous-programmes connus comme Observatoire des Relations Internationales et des Droits de l'Homme, Promotion Régionale de l'Ouverture Démocratique à Cuba, Voix qui Alertent sur la Liberté de la Presse en Amérique Latine et en collaboration étroite avec l'Institut Vaclav Havel.

  1. Comme nous l'avons déjà dit, aussi bien les activités du Programme Pont Démocratique que celles du CADAL sont financées par un groupe de fondations couvertures de la CIA auxquelles s'ajoutent la Fondation Nationale pour la Démocratie, des Etats-Unis, la fondation Konrad Adenauer, d'Allemagne, l'ambassade de la République Tchèque en Argentine, la Fondation Atlas, la Fondation Pan-américaine pour le Développement (FUPAD), RELIAL et d'autres partis non publics. Un exemple de cela est que le CADAL a reçu de a NED en 2010 la somme de 60 000 dollars d'aide.

  1. Avec l'Institut Vaclav Havel, le CADAL développe le programme « Diplomatie Engagée » d'une durée totale de 5 heures, divis en 2 journées de 2 classes chacune et donné par le président du CADAL, Gabriel C. Salvia. Avec ce programme a été institué » un prix du même nom obtenu en 2011-2012 par l'agent de la CIA et ex diplomate de la SINA, Joaquin Monserrate.

  1. Un autre des programmes mis en place par ces deux institutions est le « Good Bye Lenine » dont la finalité est d'analyser les transitions du socialisme au capitalisme.

  1. Le CADAL a organisé une campagne, fin 2013, destinée aux touristes qui visitent l'Ile, dans laquelle on les invite à établir des liens avec la contre-révolution interne pour réaliser un « tourisme solidaire ». Pour cela, on a soutiré de l'argent à des milliers de touristes argentins pour qu'ils achètent une vidéo sur laquelle on voit le mercenaire Manuel Cuesta Morua stigmatisant la réalité cubaine par une grossière manipulation et qu'ils achètent aussi un guide du Mouvement Civique Cubain.

  1. Une autre preuve de l'attaque médiatique anti-cubaine est que le CADAL a publié neuf de ses seize livres en traitant les thèmes de Cuba d'une façon manipulée et en détournant la réalité, toujours sous l'impulsion de de Gabriel Salvia que nous avons déjà mentionné et de la secrétaire du CADAL, Maria Teresa Reviriego qui préside la Commission Pour les Droits de l'Homme à Cuba située dans la rue Tucuman 843 de la Capitale Fédérale, à Buenos Aires.

  1. Le CADAL conserve des liens avec des gens connotés comme terroristes comme Huber Matos et Carlos Alberto Montaner, pour en citer quelques-uns, qu'il a invités en 2005.

  1. Le CADAL finance aussi un porjet dénommé ProCubaLibre, par le financement à travers des émissaires et par la formation de contre-révolutionnaires. Le site de ce projet est http://www.procuba libre.org qui diffuse des documents du CADAL contre Cuba, documents élaborés par ceux-ci et par la Fondation Konrad Adenauerdirigée par Hans Blomeier, ex représentant de l'organisme au Chili qui aujourd'hui, opère à Buenos Aires.

Gabriel Salvia avec des gens connotés comme terroristes cubains comme Angel D'Fana, Mario Chanes de Armas, Orlando Gutierez Boronat et Eusebio Peñalver.

J'alerte sur les dangers qu'entraîne cette provocation qu'essaient de monter à La Havane les serviteurs de la CIA. Un seul Sommet aura lieu et ce sera celui de la légitime CELAC. Pour la dignité et la souveraineté, que ça leur plaise ou non, il n'y aura pas de Sommet de Mercenaires.

Le non respect de la souveraineté cubaine promu par le provocateur en chef du CADAL ne sera pas ignoré. Monsieur Gabriel Salvia court le risque de réaliser une activité illégale dans l'Ile et, comme ses mercenaires provocateurs, aura une ferme réponse de nos autorités.

A bon entendeur, salut !

(Miradas encontradas 17 janvier 2014

traduction Françoise Lopez)