DES PROFESSIONNELS DE LA COMMUNICATION DEMONTENT LES MENSONGES MEDIATIQUES SUR LE Venezuela

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 5 avril AVN – Dans un Forum alternatif de professionnels de la communication , aux Barbades, des journalistes et des intellectuels analysent et débattent sur les mensonges que les grands médias de communication disent sur les violences pratiquées par des groupes de l'extrême droite vénézuélienne qui ont fait 39 morts depuis le début des actions insurrectionnelles, le 1é février dernier.

Cette manifestation se déroule en parallèle avec la rencontre semestrielle de la Société Inter-américaine de Presse (SIP) qui a également lieu dans ce pays des Caraïbes, rencontre dans laquelle s'exprime le soutien aux groupes violents.

Les désordres n'ont pas lieu dans tout le pays, seulement 19 municipalités gouvernées par l'opposition ont été des foyers des actions destinées à renverser le Gouvernement constitutionnel du président Nicolas Maduro, a souligné l'écrivain vénézuélien Luis Britto Garcia qui a rappelé, de plus, que la majorité de ces faits ont cessé après que le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) ait édicté une sentence qui appelle instamment les maires de ces juridictions à accomplir leur devoir de garantir l'ordre public et le droit des citoyens à vivre en saine convivialité.

Comme autre mensonge, Britto Garcia a signalé que les médias soulignent la fausseté du fait que dans le pays « il y a un mouvement de la jeunesse et des étudiants ».

En ce sens, il a déclaré qu'il y a approximativement 9,5 millions d'étudiants au Venezuela, c'est à dire qu'1 Vénézuélien sur 3 fait des études. Si cette quantité de personnes étaient contre le Gouvernement, celui-ci « n'aurait jamais gagné les élections ni ne pourrait subsister. »

Dans son allocution, il a dit dans un recensement des arrestations pour les violences, « il a été révélé que moins d'un tiers étaient des étudiants et presque tous ont été libérés quelques heures plus tard. »

Comme autre exemple, Britto Garcia a mentionné que dans les récents faits de vandalisme survenus à l'Université Centrale du Venezuela, à Caracas, 5 terroristes ont été arrêtés : 4 qui n'étaient pas étudiants et 1 étudiant d'une université privée.

D'autre part, l'écrivain vénézuélien a noté que ce que les médias internationaux appellent « manifestations pacifiques » sont des violences de rues dans lesquelles des gens ont été assassinés pour avoir osé déplacer les obstacles.

Le Venezuela est victime, une fois de plus, d'une campagne médiatique de fer que justifie le coup d'Etat continuel que des groupes d'extrême droite exécutent avec le soutien du Gouvernement des Etats-Unis.

Le gouvernement du président Nicolas Maduro a installé la conférence Nationale pour la Paix pour promouvoir le dialogue avec tous les secteurs politiques, sociaux et économiques. Cependant, les secteurs d'extrême droite ont refusé departiciper à cette initiative qui a le soutien d'organismes régionaux comme l'Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR).

05/04/2014

(traduction Françoise Lopez)