Venezuela: UNE CAMPAGNE MEDIATIQUE CHERCHE A DISCREDITER MORALEMENT Robert Serra

Publié le par cubasifranceprovence

traduction Françoise Lopez

Caracas, 24 octobre AVN - Earle Herrera, député du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) à l'Assemblée Nationale (AN), a condamné jeudi la campagne de discrédit qu'a commencée la droite à travers des médias et des réseaux sociaux contre la morale révolutionnaire du député Robert Serra qui a été assassiné le 1° octobre dernier par des bandes para-militaires.

Lors d'une interview dans l'émission Con el Mazo Dando, diffusée par Venezolana de Television, le député a estimé que Serra était un des jeunes qui se détachait le plus dans son action à l'Assemblée. "Il se formait, c'était mon voisin de siège, un garçon qui m'a toujours vu comme le professeur parce qu'il était toujours dans un apprentissage constant".

Pour cela, "nous ne pouvons pas passer sur cette campagne sale avec laquelle ils veulent faire douter nos militants. Mais ils laissent de côté le fait que Serra jouait un rôle en tant que jeune. Il pouvait remettre en cause même les hommes politiques les plus vieux, il leur répondait et il les identifiait. Robert était trop gênant pour ces gens-là (la droite) et c'est pour cela que maintenant aussi, ils veulent le tuer moralement."

Le député a déclaré, de plus, que le crime contre le député et sa compagne Maria Herrera a été utilisé pour "que le peuple se déchaîne. Qu'il s'ajoute une anarchie". Pour cela, une campagne pour justifier l'assassinat des deux a été mise au point.

"L'objectif est que tu dises: "Il est bien mort" C'est ce que font les médias. Moi, qui suis un professionnel du journalisme et qui ai étudié le jaunisme, les choses qu'ils disent de ce garçon ne manquent pas de me choquer", a-t-il regretté.

Au sujet de la supposée crise des médias imprimés privés pour l'accès au papier, Herrera a alerté sur le fait que "faire que l'assassin apparaisse comme la victime faitpartie de la stratégie médiatique" employée par ces médias pour discréditer l'Etat vénézuélien.

Les patrons de ces journaux "reçoivent des dollars préférentiels pour acheter le papier mais alors ils vendent le papier au prix en dollar noir et gagnent plus en vendant le papier qu'en vendant le journal", a expliqué Herrera en même temps qu'il expliquait que les propriétaires de journaux comme El National et Tal Cual continuent à cacher les véritables raisons pour lesquelles l'Etat a assumé la distribution du papier journal.

Sur la soi-disant violation de la liberté d'expression dont parlent certains lédias, il a rappelé que dans les années 60, 70 et 80, le peuple fut victime de la répression policière et des gouvernmeents et que la presse de cette époque ne rapportait rien. "Ils disent que ce gouvernement est le plus répressif avec les journalistes. L'année dernière, il y a eu 40 journalistes assassinés en Amérique et aucun d'eux n'est du Venezuela".

Dans ce scénario, il a souligné que le président Hugo Chavez a affronté la manipulation de ces entreprises médiatiques. Le leader socialiste "a changé la politique et la communication de ce pays a changée. Ici, aucun président n'a affronté les médias, Chavez l'a fait et avec lui, ils n'ont pas pu, ils l'interdirent et il créa "alo, presidente" et avec cela, il réussit à être plus visible que ces mêmes médias."

Source en espagnol:

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