"Granma" PUBLIE DES OPINIONS DE PERSONNALITES SUR Fidel Castro

Publié le par cubasifranceprovence

Par Michele Claverie

La Havane, 13 août, (RHC).- Le journal Granma publie aujourd’hui des opinions de nombreuses personnalités cubaines  sur Fidel Castro, recueillies par le journaliste Luis Báez.

La prima ballerine assoluta Alicia Alonso, la directrice et fondatrice du Ballet National de Cuba a déclaré que chaque rencontre avec Fidel la rend nerveuse.

Le général de division Efigenio Ameijeiras a voulu évoquer ce que sa mère lui disait :

"Mon fils ne te sépares jamais de Fidel, rappelle toi bien ce que je te dis. Essais d’être toujours à coté de lui. Il ne va rien arriver à cet homme. Tu verras que toi aussi tu auras de la chance.

Rosa Báez, médecin de la famille a pour sa part raconté une anecdote.

« Un jour j’ai commenté à Fidel que  lorsque j’étais arrivée chez un vieil homme de plus de 70 ans qui vit seul, il y avait chez lui un autel à plusieurs étages où à part Saint Barbe, la Charité, Saint Lazare, il y avait une photo du commandant avec une bougie et un cigare allumés. Fidel n’a rien dit pendant un moment, puis il m’a regardé et m’a assuré: Travaillez. Un jour ce peuple vous mettre vous aussi dans un autel.

Max Lesnik, un journaliste cubain qui réside à Miami qualifie Fidel d’homme très reconnaissant, qui n’oublie jamais celui qui lui a rendu un service. Ramón Vasconcelos, était le ministre des Communications du régime de Batista, mais il était le propriétaire et le directeur d’Alerta, le seul journal qui a publié une interview faite à Fidel à Mexico dans laquelle Fidel assurait : Si je pars, j’arrive, si j’arrive, j’entre et si j’entre, je triomphe. Le mot ingratitude n’existe pas dans le vocabulaire de Fidel. Le geste qu’il a eu avec Vasconcelos, qui a voulu venir mourir dans sa terre natale, il l’a eu aussi avec de nombreux autres. Ce sont les détails humains qui font sa grandeur.

Guido García Inclán, un journaliste cubain qui a participé avec Fidel à la création des clubs 26 juillet à l’étranger racontait : Il disait qu’il voulait de l’argent propre pour faire une véritable révolution. Il a tenu parole. Cet argent ne pouvait pas être touché. Nous avons passé des vicissitudes, surtout lui, pourtant il avait les poches pleines d’argent, mais il était incapable de prendre un seul centime destiné à la cause révolutionnaire. Il était comme Martí.

 Ana Fidelia Quirot, une gloire du sport cubain se rappelle son accident domestique qui lui a provoqué des blessures et la visite de Fidel, sa préoccupation pour son état de santé. « Le voir a été comme un chant à la vie. »- a-t-elle signalé.

Luis Baez se souvient d’une réception à l’ambassade de Bolivia en mai  1995. Des accords migratoires venaient d’être signés entre Cuba et les Etats-Unis. Les journalistes ont abordé Fidel. Une Bolivienne a voulu savoir s’il était prêt à changer sa position politique, ce à quoi Fidel a répondu "Mes idées, mes principes ne changeront jamais. Ils m’accompagneront jusqu’à la mort ".